« Un droit que bien peu d’intellectuels se soucient de revendiquer, c’est le droit à l’errance, au vagabondage. Et pourtant, le vagabondage, c’est l’affranchissement, et la vie le long des routes, c’est la liberté. Rompre un jour bravement toutes les entraves dont la vie moderne et la faiblesse de notre cœur, sous prétexte de liberté, ont chargé notre geste, s’armer du bâton et de la besace symboliques, et s’en aller ! Pour qui connaît la valeur et aussi la délectable saveur de la solitaire liberté (car on n’est libre que tant qu’on est seul), l’acte de s’en aller est le plus courageux et le plus beau. Egoïste bonheur, peut-être. Mais c’est le bonheur, pour qui sait le goûter. Être seul, être pauvre de besoins, être ignoré, étranger et chez soi partout, et marcher, solitaire et grand à la conquête du monde. »

Isabelle Eberhardt

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Tout petit déjà, mes yeux brillaient devant une carte du monde. Je n’avais aucune idée de ce qui s’y trouvait dans ces pays lointains, mais j’avais l’intime conviction que ça devait être grandiose. De simples noms sur des cartes me faisaient voyager, tels que « Himalaya », « Cordillère des Andes », « Mer des Caraïbes » ou « Nouvelle-Zélande ».

Bolivie Samaipata

Je partais en vacances tous les étés avec ma famille, en France ou en Espagne, me donnant le goût de visiter et de découvrir de nouveaux endroits.

En parallèle, j’ai fait des études jusqu’à Bac+5. Je voulais être menuisier à la base mais de fil en aiguille je suis devenu ingénieur ! Mon travail me plaît, je n’ai pas à me plaindre.

Alors pourquoi avoir décidé de voyager ?

Mon chemin aurait pu être tout tracé : être ingénieur, gagner correctement ma vie, m’installer dans une ville qui me plaît. Et « je vécus heureux jusqu’à la fin des temps »

Oui mais voilà, cet avenir manquait d’imprévu et d’aventure à mon goût. Je grandissais mais je gardais mes rêves de gosse dans un coin de ma tête.

Jusqu’à preuve du contraire, jamais à la naissance je n’ai signé de contrat m’obligeant à travailler 45 ans avec 5 semaines de congés annuels pour rembourser une maison, une voiture et acheter un tas de choses inutiles.

Quelques amis étaient partis en voyage, et voir leur blog et leurs photos a été le déclic : si eux l’ont fait, pourquoi pas moi ?

Y’a qu’à y aller !

A 23 ans, il était temps de bouger. J’ai pris l’avion la première fois de ma vie cette année-là, quelques mois avant le grand départ.

Partir à l’aventure, seul : la liberté par excellence ! Même si c’était l’inconnu pour moi ce genre de voyage, j’étais persuadé que ça correspondait à ma vision de la vie. Aller à la rencontre des Hommes, parcourir et admirer notre Pachamama, s’imprégner d’un nouveau mode de vie…

Y’a qu’à rêver !

Des personnes doivent penser que je suis un rêveur, un utopiste ; qu’il faut travailler dur pour avoir une vie respectable. Quel routard n’a jamais entendu cette morale ?! « Travaille, achète une maison, économise si tu peux, et plus tard, tu pourras voyager ! ». Ce fameux « plus tard »… Combien de rêves sont morts à cause de cet assassin de « plus tard » ? Pourquoi la plupart des gens repousse toujours l’aventure qui s’offre à eux ? Pas sûr qu’à 70 ans, je pourrai gravir des montagnes ou me contenter d’un lit de paille pour passer plusieurs nuits… Alors non, il faut se lancer sans hésiter. La chance sourit aux audacieux.

Bref, vous aurez compris qu’avoir une vie bien rangée et calme ne me fait pas vibrer. Je préfère être un simple vagabond à l’autre bout du monde !

Philippines Port Barton slackline
Suivez-moi !

Je vous invite donc à me suivre sur ce blog si ça vous intéresse ! J’y écris mes carnets de voyage avec des anecdotes, donne mes impressions… Je m’intéresse beaucoup aussi à l’Histoire des pays où je vais, et j’essaye donc de la résumer par-ci par-là.

A bientôt sur ce blog ou sur les routes de ce monde !

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