Le résumé de mon voyage de 7 mois et demi de la France à l’Asie Centrale en moto ! Une expérience incroyable à nouveau !

« L’accident, pour nous, ce serait de mourir dans un lit »

Antoine de Saint-Exupéry
La carte
Carte trajet voyage
  • En rouge : à moto
  • En bleu : avion
  • En jaune : transports en commun, stop…
  • En vert : bateau
Quelques chiffres
  • 220 jours de voyage
  • 18 000 kilomètres à moto pendant 5 mois
  • 2 mois et demi en Asie Centrale à sillonner les routes et pistes des pays en Stan
  • 3 jours sur un ferry pour traverser la mer Noire
  • 2 avions (aller / retour) de la Géorgie à l’Asie Centrale
  • 1 panne moto en Albanie
  • 2 062 photos
  • 1 000 personnes rencontrées (précisément je n’en sais rien, mais beaucoup en tout cas !)
  • 1 milliard de souvenirs dans ma tête
Intense

C’est le premier mot qui me vient en tête pour décrire ce voyage. Les quelques chiffres ci-dessus illustrent bien ce propos je pense.

En Amérique du Sud ou Asie du Sud-Est, j’avais fait des voyages plutôt lents, en me posant souvent plusieurs jours. D’ailleurs, j’étais parti deux fois plus longtemps que ce voyage-ci.

Mais pour cette Route de la Soie, la contrainte des saisons était forte : chaleur extrême en Ouzbékistan en juillet / août, froid au Kirghizistan et Tadjikistan si on arrive un peu trop tard… Bref, je m’étais imposé le timing d’être de mi-juin à fin août en Asie Centrale. De ce fait, j’ai enchaîné les déplacements et les visites à un rythme important, plus élevé que ce que je fais d’habitude. Mais c’était le bon choix pour profiter au mieux des pays d’Asie Centrale.

Liberté

Deuxième mot qui me vient à l’esprit. Alors oui, c’est un peu bateau de dire qu’on se sent libre quand on voyage. Tous les voyageurs disent ça évidemment. Me concernant, cette sensation a été accentuée grâce à la moto (la désormais célèbre Loca !). C’était la première fois que je voyageais avec mon véhicule et j’aurai du mal à m’en passer à l’avenir je pense ! Ça change vraiment tout et elle m’a manqué cruellement en Asie Centrale. Partir quand on veut, où on veut… On se faufile partout avec une moto et les pistes cabossées ne lui font pas peur : que des avantages !

Route Thet Moto

De plus, les locaux sont souvent très curieux d’un voyageur qui arrive à moto (plus que si on arrive en bus avec un sac à dos en tout cas). Je ne compte plus le nombre de personnes qui m’ont offert de petites choses à des station-services (thé, fruits, etc…) !

Frustration

Mot moins positif que les deux premiers. J’ai ressenti une vraie frustration dans certains pays à cause de la barrière de la langue, notamment en Asie Centrale. J’avais pris des cours de russe avant de partir mais ça ne suffit pas à avoir une vraie discussion. De plus, au Kirghizistan par exemple, j’avais des milliers de questions en tête à poser aux locaux car leur mode de vie est à l’opposé du nôtre : vie nomade, yourtes etc… Mais impossible de poser toutes ces questions.

Kol Ukok Yourtes

Pour les choses basiques, on peut toujours se comprendre avec les gestes mais pour des conversations plus complexes, il faut parler la langue locale évidemment. Des applications de traduction existent, mais ce n’est pas fait non plus pour avoir une vraie discussion (et ça me saoule d’avoir un téléphone comme intermédiaire pour parler à quelqu’un…).

Ne pas avoir pu échanger avec les peuples d’Asie Centrale, ou du moins pas autant que ce que j’aurais souhaité, a aussi impacté mon ressenti sur l’accueil. Il n’a pas été à la hauteur de ce que j’imaginais. Les colombiens, philippins et surtout les iraniens restent les plus peuples les plus accueillants que j’ai eu la chance de rencontrer !

Mais il y a tout de même des exceptions bien évidemment, l’un des souvenirs les plus marquants de ce voyage étant l’accueil parmi les nomades de la vallée de Pshart au Tadjikistan.

Vallée de Pshart jeu
Les préférés

La question que tout voyageur a le droit à son retour : quel est ton pays préféré ? Je l’ai eu des centaines de fois à chacun de mes trois voyages ! C’est clairement impossible de faire des classements car il y a trop de paramètres qui rentrent en compte. Mais je vais essayer tout de même d’apporter une réponse pour ce voyage de 7 mois et demi :

  • pour l’accueil : la Turquie. Les turcs sont en effet vraiment sympas et accueillants !
  • pour les paysages : le Kirghizistan. Les montagnes y sont magnifiques, les grands espaces encore sauvages, les troupeaux de chevaux et les yourtes dans les vallées… Pour les amoureux de nature, un vrai paradis !
  • pour l’aventure : le Tadjikistan. Là-bas, on oublie les endroits douillets pour dormir, les restaurants etc… Les pistes et routes des montagnes du Pamir sont légendaires et se méritent. On s’y sent isolé et vulnérable aux conditions climatiques et aux pannes mécaniques, mais qu’est ce que c’est beau !
  • pour les villes : l’Ouzbékistan. Les passionnés d’histoire et d’architecture se régaleront dans ce pays avec les mythiques mosquées et madrassas de Samarcande, Boukhara…
  • pour la bonne surprise : les Balkans. Je n’attendais pas grand chose de cette partie de l’Europe ; je pensais même rejoindre Istanbul assez rapidement après mon départ. Mais au final je suis resté assez longtemps à parcourir ces petits pays, avec mention spéciale pour l’Albanie, mon pays favori d’Europe !
  • pour la nourriture : la Géorgie. Ce n’était pas une découverte car j’y étais déjà allé avant ce voyage mais j’ai toujours autant apprécié la nourriture de ce pays !
La suite

Une autre question à laquelle j’ai le droit souvent : et la suite ?

Après avoir parcouru de nombreux pays et voyagé trois ans en cumulé, je souhaite désormais trouver l’endroit où je veux vivre, un « chez moi ». Étant donné ma passion pour les montagnes, mon choix se porte naturellement vers les Alpes.

Bien évidemment, ça ne signifie pas l’arrêt des voyages. J’ai toujours des projets en tête !

Route Galitchnik

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