Voici la première ville du Chili de mon voyage après un trajet fatigant en bus de 15 heures depuis La Paz. Mais un trajet splendide en passant par le Parc Sajama en Bolivie, suivi des nombreux volcans enneigés côté chilien. J’arrive donc au petit matin dans cette ville et me trouve un hôtel sympa, avec vue sur la mer depuis la terrasse !
La modernité du Chili !
Je me prends une grosse claque en me baladant dans la ville. C’est moderne par rapport à tout ce que j’ai vu auparavant ! Les rues sont propres, les voitures s’arrêtent tout le temps pour laisser passer au passage piéton (pas besoin de forcer et de courir !), et les immeubles sont en bon état.
En plus, l’eau du robinet est potable. Ça faisait 7 mois que je n’avais pas pu remplir une bouteille directement au robinet !
Ça fait un énorme changement par rapport à la Bolivie en tout cas…
Cash money
Un changement de prix aussi ! Va falloir faire attention aux dépenses ! Je me suis remis à cuisiner au lieu d’aller dans les restos et de manger pour 1 ou 2 euros comme avant.
Ici, quand on retire de l’argent, c’est comme si on jouait au Monopoly : 200 000 pesos d’un coup, soit 20 billets de 10 000 ! Tu as l’impression d’être super riche, mais ça ne fait que 250 euros en fait.
En tout cas, la modernité a un avantage. J’avais abîmé mon appareil photo en Bolivie et personne ne pouvait me le réparer à La Paz. Ici, je le dépose dans un magasin et 3 heures après, je le récupère comme neuf…
Bref, Iquique…
Bah pas grand-chose à visiter véritablement. C’est une grande ville cernée par la mer d’une part et par une dune de sable immense de l’autre côté (200 mètres de haut).
Cette ville s’est enrichit de l’exploitation du salpêtre au 19ème et début du 20ème siècle. C’était une ville péruvienne à l’époque mais les chiliens l’ont piqué pendant la guerre du Pacifique (ils ont tout raflé pendant cette guerre les chilenos, avec notamment l’accès à la mer de la Bolivie). Aujourd’hui, c’est le port le plus important du Chili.
Iquique garde de cet âge d’or de belles rues bordées de maisons coloniales.
C’est aussi une ville animée avec toujours des petits spectacles de rue.
La ville fantôme de Humberstone
Je me suis rendu à une ville fantôme, Humberstone, vestige de l’époque de l’exploitation du salpêtre située à 50 km d’Iquique. Elle a été construite en 1862 et jusqu’à 5 000 habitants y ont vécu. Mais la mine a fermé en 1960 et ils sont donc tous partis. Elle est aujourd’hui classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
On peut visiter le village, qui fait un peu Far West, en plein milieu du désert.
Il y a deux parties :
Une partie habitations avec tout d’un petit village normal : place principale, église, hôpital, école, théâtre, hôtel, et même une piscine !
Et une partie industrielle avec les grands bâtiments rouillés et une centrale électrique.
Il y a aussi ce qu’on appelle une pulperia (magasin), qui appartenait à la compagnie minière où les ouvriers devaient acheter ce dont ils avaient besoin, à un prix bien plus cher que la normale. Ils reversaient donc directement une grande partie de leurs salaires à ceux qui les exploitaient.
C’était une visite originale de 2 heures. Le climat ultra sec de la région a permis de bien conserver ce village et les outils. Ça fait un peu voyage dans le temps !
A part ça à Iquique… J’ai tout simplement profité de la plage, fait du surf, et me suis reposé la dernière journée… La belle vie !
Direction San Pedro de Atacama (dans le désert le plus aride du monde) cette nuit !
3 commentaires
mama et tomtom · 4 septembre 2015 à 20 h 44 min
Tu commences à nous briser sévèrement les figues à te plaindre parce que tu n’as rien a faire d’autre que te dorer le galbe sur les plages chiliennes pdt que d’autres se tuent au travail…
Sinon nous sommes ravis d’être rentrés de Bolivie, ne crois surtout pas qu’on est jaloux :p
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Chili - Suite et fin - Y a qu'à rêver · 22 décembre 2018 à 14 h 57 min
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