Dernière étape aux Philippines, à Manille. Cette capitale est monstrueusement grande avec plus de 12 millions d’habitants. Hélas, elle n’offre que peu d’intérêts aux voyageurs… C’est une ville de passage, où personne ne s’y attarde. Je n’y suis resté qu’une seule nuit en attente de mon avion pour Bali.

Je suis arrivé un peu fatigué après un nouveau trajet en bus de nuit depuis Banaue. Comme toujours, il gèle dans le bus avec une clim poussée à fond. Il est indispensable de prendre sa polaire et une écharpe avant de monter à bord !

A la sortie du bus à 5h du mat’, plusieurs taxis attendent. Aucun ne veut mettre le taxi-meter… Commence alors une négociation comme je les aime, et je suis devenu dur en affaire désormais. On ne me la fait pas à l’envers !

Je me suis logé dans une auberge entre le quartier d’affaire de Makati et le quartier plus populaire de Pasay. Ce n’est pas l’emplacement idéal pour visiter mais c’est ici qu’on trouve les logements les moins chers.

Pas grand chose à se mettre sous la dent

Je me suis tout de même baladé, mais je n’ai rien trouvé de vraiment intéressant dans cette ville. Le lieu le plus visité est la zone « Intramuros« . C’est dans ce petit quartier que se trouvaient les belles maisons coloniales espagnoles. Hélas, la plupart ont été détruites pendant la seconde guerre mondiale.

Il y a aussi un Chinatown bien sûr, comme dans toutes les villes d’Asie. Mais pas eu la motivation d’aller y faire un tour !

Même le weekend, les rues et avenues sont très bruyantes ce qui ne rend pas la balade des plus agréables. Les jeepney, qui rivalisent en terme de couleurs et décorations, crachent leur fumée noire sur les passants.

Philippines manille jeepney

La pauvreté de la capitale

Ce qui choque à Manille est le nombre d’enfants des rues. Ces gosses délaissés sont partout et vivent comme ils peuvent. Ils lavent le pare-brise des voitures, vendent des petits gadgets, ou bien mendient simplement. La misère est visible et n’est pas dissimulée loin du centre-ville comme dans d’autres métropoles asiatiques. Ces gamins aux vêtements sales et troués côtoient donc les hommes en costards aux pieds des beaux immeubles… La réalité est dure à voir.

Je ne peux pas dire que j’ai vraiment visité Manille. Je pense ne rien avoir loupé en choisissant juste de passer le temps dans des petits cafés.

J’ai fait ce que j’avais à faire avant de quitter le pays : trouver un bureau de change avec un taux intéressant pour échanger mes pesos contre des dollars, et surtout préparer un peu le voyage à Bali avec mes deux amis me rejoignant le 9 mai !

Je quitte les Philippines, ce merveilleux pays, le 6 avril au soir, 4 heures avant que mon visa expire ! Je serai bien resté un peu (beaucoup) plus…

Catégories : Philippines

6 commentaires

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