« Les gens ont peur. La peur, c’est l’ignorance. Alors, plus on est éduqué, plus on voyage, plus on parle de langues, moins on est ignorant, donc moins on a peur. La peur, c’est vraiment l’ignorance. »

Robert Lepage 

Rio de Janeiro… Cette ville qui fait rêver des millions de personnes, y compris moi.

Avant de partir en voyage, j’avais dans un coin de ma tête l’objectif de finir mon périple sur la plage de Copacabana pour le nouvel an.

J’ai passé quasiment 1 mois merveilleux à Rio, et en plus mon périple ne s’arrêtera pas ici !

Lorsque j’avais regardé les prix sur internet des auberges de jeunesses à Rio pour la période du nouvel an, je suis passé par plusieurs états :

  1. « Ce n’est pas possible, le site déconne, les prix ne peuvent pas être aussi élevés pour un dortoir »
  2. Autre tentative, même résultat. « Oh putain, si j’y vais je suis ruiné ! »
  3. « Y a plus qu’à trouver un autre moyen de loger à Rio »

Les prix en dortoirs sont de l’ordre de 40 euros par nuit du 28 décembre au 3 janvier ! Jamais je ne paierai un dortoir à ce prix là, parole de routard breton (donc forcément un peu plus têtu que la moyenne !).

Samba !

Du coup, je me suis mis à envoyer plein de mails à des auberges de jeunesse via le site workaway pour savoir s’ils avaient besoin d’un volontaire. J’ai eu 2 réponses positives et ai finalement choisi d’aller travailler à Samba Green Hostel.

Il est situé dans le quartier de Botafogo ; les footeux connaîtront, c’est l’une des équipes importantes du Brésil. Un quartier vraiment sympa, avec de bons restos et bars moins chers qu’à Copacabana ou Ipanema.

Carlos, le proprio, originaire de Rio, est très sympa, cool, et marrant. Tout le monde rêve d’avoir un boss comme ça !

Une belle équipe

On était une équipe de 7 volontaires : 1 espagnol, 1 colombienne, 2 brésiliens, 1 uruguayen, et 1 italien. Ça parlait principalement espagnol du coup (tant mieux pour moi) mais aussi portugais, anglais, français… Les discussions passaient d’une langue à une autre d’un coup.

Il y avait une très bonne ambiance de travail, détendue et on s’entraidait au moindre problème.

Brésil Rio de Janeiro soirée nouvel an

Ça m’a permis de faire un peu le point sur mon niveau linguistique : quasiment bilingue en espagnol, mais j’ai régressé en anglais.

Je suis dorénavant capable de lire et de comprendre le portugais, mais j’ai beaucoup de mal à le parler… La prononciation du portugais au Brésil est bien difficile et lorsque deux papys parlent entre eux, ça ressemble plus à du chinois (c’est vrai en plus !).

Un peu de travail tout de même

Concernant le travail, je travaillais de 15h à 23h trois fois par semaine, soit 24 heures au total. Ces horaires me convenaient bien (pas besoin de se lever tôt !).

Le taff consistait à être à la réception, gérer le système de réservation, les arrivées et départs. Et bien sûr, renseigner les clients sur la ville, donner des conseils, des infos…

Je faisais ça avec plaisir puisque quand j’arrive moi-même dans une auberge, j’aime bien qu’il y ait quelqu’un de sympa à la réception conseillant sur ce qu’il y a à faire, comment y aller, quand… Des infos pratiques qui facilitent la vie du voyageur !

Les clients étaient en général des routards plutôt jeunes. Beaucoup de Sud-Américains (notamment Argentins), des Français (on est partout !), et des anglophones. Bref, du monde entier !

La plupart étaient super sympas, à quelques rares exceptions (y a des cons partout !).

Et beaucoup de soirées !

On a fait beaucoup de soirées à l’hôtel. On achetait de la viande et hop, gros barbec’ !

Brésil Rio de Janeiro soirée

Carlos connaît beaucoup de monde à Rio, vraiment beaucoup… Quand on sortait avec des clients de l’hôtel, il passait un coup de fil et nous, les volontaires, on rentrait gratuit et open-bar jusqu’à 3 heures du mat’ ! Ça n’incite pas à être calme !

De grosses soirées passées ici comme vous pouvez l’imaginer. Mon quartier préféré pour sortir était Lapa, avec plein de bars et différents styles musicaux… Une sorte de « rue de la soif » de Rennes, en beaucoup plus grand ! Pour tous les goûts et partout bonne ambiance. Et bien moins touristiques qu’à Copacabana puisque Lapa se situe loin de la plage.

Mais les soirées à Copa valaient le déplacement tout de même, je vous rassure ! Surtout pour le nouvel an, évidemment ! Sans doute le réveillon le plus connu au monde sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro ! Mythique !

Le nouvel an à Copacabana

L’hôtel était complet à craquer pour cette période. On était 50 environ. On a fait une bouffe et apéro tous ensemble.

Brésil Rio de Janeiro soirée nouvel an
Brésil Rio de Janeiro soirée nouvel an

A 23 heures, on est tous parti vers la plage de Copacabana (20 minutes à pied de l’hôtel). La tradition veut que tout le monde soit habillé en blanc pour avoir de la chance durant l’année. Du coup, pas facile de ne pas perdre ses potes ! Deux millions de personnes en blanc sur une plage… Pire que les ferias de Bayonne !

Brésil Rio de Janeiro nouvel an copacabana
Brésil Rio de Janeiro nouvel an copacabana

Le feu d’artifices a été incroyable, le plus beau que j’ai eu l’occasion de voir dans ma vie.

Brésil Rio de Janeiro nouvel an copacabana
Brésil Rio de Janeiro nouvel an copacabana

Après, évidemment, on s’est un peu tous dispersé.

On est resté toute la nuit sur la plage de Copa à parler avec les gens, boire des coups, faire la fête…

Un rêve de plus qui se réalise !

Brésil Rio de Janeiro nouvel an copacabana

Je n’ai pas fait que la fête et travailler, j’ai aussi visité cette ville splendide. Ça, c’est dans le prochain article !

En tout cas, muito obrigado Carlos ! Et merci à toute l’équipe de l’auberge, les voyageurs… Bref, toutes les personnes qui ont rendu ce séjour extraordinaire !


5 commentaires

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Un petit tour à Colonia del Sacramento en Uruguay - Y a qu'à rêver · 19 décembre 2018 à 17h51

[…] plus de temps en Uruguay mais j’ai une opportunité que je ne peux pas laisser filer : travailler 1 mois à Rio de Janeiro dans une auberge de jeunesse et ainsi y passer le nouvel an […]

S'émerveiller devant l'immense glacier Perito Moreno - Y a qu'à rêver · 21 décembre 2018 à 15h31

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[…] nous. Du coup, ils s’en foutent pas mal de notre nouvel an. Ça n’aurait pas été le nouvel an à Rio, c’est sûr […]

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