« La vie est un long champ à cultiver. Voyager, c’est y semer la diversité de la Terre. Voyager, c’est l’embellir des couleurs du monde. »
L. Lesven
Rio est une ville vraiment particulière dans un cadre assez unique : dans une baie, au bord de l’océan Atlantique et entourée de collines et forêts. Un décor paradisiaque !
J’ai vraiment pris plaisir à découvrir cette ville durant mon séjour. Heureusement que j’y suis resté longtemps car il y en a des choses à faire ici !
Les 27h30 de bus depuis Foz do Iguacu ont donc valu la peine (record de bus du voyage). J’aurai regretté de ne pas être venu à Rio de Janeiro.
Les plages de Rio
Quand on pense à Rio, on pense directement aux plages, et notamment à celle de Copacabana. Bon oui, c’est connu mais ce n’est absolument pas une plage que j’aime : les uns sur les autres, avec des immeubles et une grande avenue juste derrière… Pas mon truc !
Après cette plage longue de plusieurs kilomètres (4-5), c’est une autre dans le même style : Ipanema.
Avec en plus à Ipanema, un grand lac en plein milieu de la ville où les gens font leur jogging.
La mixité de Rio
Sur ces plages, des vendeurs ambulants par centaines, des touristes étrangers mais aussi beaucoup de brésiliens, des gamins des favelas… Une belle mixité sociale.
Et moi qui allait à la plage habillé de mon short de l’Argentine et du maillot de Boca Junior (même pas peur de porter ça au Brésil !).
Chaque poste de sauveteurs en mer a une signification. Tel poste est pour les riches, tel poste pour les homos… A n’y rien comprendre ! Je me posais là où il y avait de la place, en évitant tout de même le poste des homos. Je ne suis pas homophobe mais pas envie de me prendre une main aux fesses quand je me baigne !
Tout le long de la plage, des stands de muscu. Des mecs bodybuildés montrent leurs forces en public. Le culte de l’apparence à son maximum…
Mais à côté de ça, sur la plage, on voit de tout niveau physique : les belles brésiliennes en mini mini-bikini (ça c’est cool !), des vieux, des jeunes, et des personnes à forte corpulence.
C’est tout le complexe de cette ville : le culte de l’apparence et une société de consommation à l’occidentale, et à la fois des gens qui sont comme ils sont, que les autres acceptent sans se moquer ou regarder bizarrement. Jamais en France on ne verra une fille obèse en string sur la plage. Ici, c’est normal.
J’ai donc bien aimé cette mentalité : accepter les gens, peu importe leurs physiques, leurs origines…
Les favelas
Au bout de la plage d’Ipanema se trouve la favela de Vidigal. Une des favelas les plus sûres de la ville. Des hôtels s’y trouvent, des banques… Bref, une ville dans la ville. Les militaires étaient entrés dans beaucoup de favelas avant la coupe du monde de football pour les pacifier, et éradiquer le trafic de drogues et d’armes.
J’y suis allé me promener seul, sans rien prendre de précieux évidemment. C’était cool et les gens sympas. Pas la jungle comme on aurait tendance à s’imaginer, mais ça reste instable parfois. Les tours touristiques vont tous dans la favela de Rocinha, mais ils ont été suspendus quelques jours vers noël à cause de fusillades.
Les choses s’améliorent doucement… Les prochains Jeux Olympiques qui auront lieu ici vont favoriser cette progression j’espère.
Le football, une religion
Et oui, car Rio est une ville de sports. De nombreuses équipes de foot mythiques du Brésil s’y trouvent : Fluminense, Flamengo, Botafogo (mon quartier et donc ma favorite !), Vasco de Gama…
Le stade le plus connu du Brésil est bien sûr le Maracanã. Il accueille les matchs les plus importants du championnat, et est le stade de la sélection nationale, la Seleção. Les JO 2016 auront lieu ici également.
Plusieurs finales de coupe du monde y ont été disputées, dont la dernière en date. La finale de 1950 entre l’Uruguay et le Brésil avait attiré 199 854 personnes ! Sa capacité a été fortement réduite depuis.
Visite guidée du centre-ville
Il y a beaucoup d’autres endroits à découvrir dans cette ville. J’ai fait une visite guidée gratuite pour connaître le centre-ville. Ce dernier n’est pas très beau ; c’est plus l’Histoire qui est intéressante. Du coup, le visiter avec un local qui connaît est bien mieux. On a vu le quartier le plus vieux de la ville, les monuments importants…
Mais les tours guidés, ce n’est pas trop mon truc, donc je n’en ai pas refais par la suite. Surtout que tout peut se visiter facilement avec le système de transport public (métro + bus) qui fonctionne très bien ici.
Santa Teresa
J’ai bien aimé le quartier de Santa Teresa. Un quartier bohème avec de vieilles maisons, des graffitis… Je me sens toujours bien dans ce type de lieu même si ce quartier n’est pas réputé pour être le plus sûr de la ville.
Lapa
En bas se trouve le quartier de Lapa, où je suis souvent allé la nuit dans les nombreux bars. Le jour, c’est moins intéressant.
La seule chose vraiment connue est l’escalier Selaron, fait en mosaïques de toutes les couleurs par un artiste chilien.
Le Cristo Redentor
Venir à Rio sans aller au Cristo Redentor, c’est un peu comme aller à Paris sans voir la Tour Eiffel. Pas le choix, y a qu’à y aller ! En plus, il fait partie des 7 nouvelles merveilles du monde. C’est donc la 2ème merveille que je vois dans mon voyage après le Machu Picchu.
La vue depuis le Cristo est belle en plus :
Le Pain de Sucre
Mais elle ne vaut pas la vue depuis le Pão de Açúcar (Pain de sucre), une immense colline de 400 mètres de haut.
On y voit tout Rio : les plages, le Christ au loin, les collines…
J’ai eu la bonne idée d’y aller en fin d’après-midi pour assister au coucher du soleil. Et ça, c’est du coucher de soleil, comme dans un film !
Peu à peu, la nuit tombe et la ville s’éclaire pour finir par briller de milles feux. Là, j’en ai profité pour tester les différents modes de mon appareil photo, et le résultat est plutôt satisfaisant.
Ce qui m’a plu également ici, c’est la possibilité de trouver des coins naturels et calmes à quelques minutes de mon quartier. Même si la ville me plaît, je suis incapable d’y rester en permanence. J’ai besoin à un moment de sortir du bruit de la circulation, de la pollution, de l’agitation urbaine…
Le Jardin Botanique
Il y a un immense jardin botanique dans la ville-même, qui coûte seulement 2,25 euros l’entrée. J’y suis allé quelques fois et c’est vraiment un endroit agréable pour se relaxer, lire un livre et marcher au calme.
Parc Tijuca
Un autre endroit pour ceux qui sont comme moi est le parc Tijuca, facilement accessible avec les bus urbains en plus.
On y trouve des cascades d’eau bien fraîche, qui font du bien ! Ah oui, car j’ai oublié de le préciser, mais il fait très, très, très chaud à Rio. C’est le plein été ici : la nuit il fait 25 degrés, et la journée le thermomètre monte à 35 – 40 degrés. J’ai même vu un panneau de la ville qui affichait 44 degrés une après-midi !
Les plages autour de Rio
Le proprio de l’hôtel, Carlos, connaît Rio et ses environs comme sa poche. Il nous a amené avec sa voiture quelques fois à des plages magnifiques à 1h30 de la ville. Pas de grandes avenues avec des immeubles derrière ici ! Beaucoup plus naturel, donc bien mieux que Copacabana !
Beaucoup de choses à faire, comme vous vous en êtes rendus-compte. Je n’ai pas tout cité dans cet article, seulement les lieux « incontournables » et ce que j’avais préféré.
Il y a également un tas d’endroits exceptionnels autour de Rio (Parati, Ilha Grande…), mais y aller impliquait de prendre le bus. Et je n’en avais aucune envie ! J’ai tellement mangé des heures de bus dans mon voyage que je suis venu ici pour me poser et arrêter de bouger, donc hors de question de faire la moindre heure de bus !
La seule chose qui m’a gêné est la barrière de la langue. J’étais habitué à pouvoir parler avec les locaux sans difficulté auparavant. Mais ne maîtrisant pas très bien le portugais, ça a été plus compliqué ici. C’était un peu frustrant.
Mais j’ai tout de même adoré mes 4 semaines à Rio de Janeiro, ville unique, et qui fait dorénavant partie de mes préférées de ce continent.
Maintenant, changement de pays, le dernier de ce voyage : direction la Colombie pour 2 mois !
4 commentaires
Medellin, la ville moderne et festive de Colombie - Y a qu'à rêver · 19 décembre 2018 à 11h21
[…] bien sympa, même si l’heure de fermeture est assez tôt… Ce n’est pas Rio où les fêtes ne se terminent jamais […]
Explorer le parc Tayrona, près de Santa Marta - Y a qu'à rêver · 19 décembre 2018 à 11h50
[…] de Barranquilla, à seulement une heure d’ici, et qui est le 3ème plus grand au monde après Rio de Janeiro et Venise. Mais moi, je veux un peu de tranquillité […]
Rio de Janeiro (1) - Du 17/12/2015 au 11/01/2016 - Y a qu'à rêver · 19 décembre 2018 à 16h54
[…] la fête et travailler, j’ai aussi visité cette ville splendide. Ça, c’est dans le prochain article […]
Cali, capitale de la salsa à la mauvaise réputation - Y a qu'à rêver · 29 décembre 2018 à 16h57
[…] Mais on n’a pas eu la motivation de sortir malheureusement. J’ai trop fait la fête à Rio… Ce n’est donc pas ici que je vais apprendre à danser la […]