Départ à 8 heures de Santiago en direction de la région de L’Oriente et la petite ville de Baracoa. Passage par Guantanamo, qui m’a l’air une ville sympa contrairement à la première idée qu’on s’en fait à cause de la prison US. La route est belle, on longe la mer pour finir dans les montagnes et la forêt.
Une petite ville calme
Il y a seulement 40 000 habitants à Baracoa. C’est une ville très typique car du fait de son emplacement (derrière les montagnes), elle est restée isolée jusqu’en 1964. Les habitants avaient aidé les révolutionnaires à se nourrir. Pour les en remercier, Fidel Castro a fait construire une route pour les relier au reste de l’île.
Il y a peu de touristes car c’est à l’opposé totale de La Havane, et donc à environ 30 heures de bus.
Se loger dans une casa particular
Il y a peu d’hôtel à Cuba, et ils sont chers et pas top en général. Mais il y a beaucoup de maisons qui sont devenues des sortes d’auberges : les « casas particulares« . En arrivant, j’en trouve une à pas cher, avec une terrasse d’où on voit la mer ! Il y a plein de rabatteurs à la sortie du bus pour nous convaincre d’aller dans telle ou telle casa particular, mais il ne faut pas accepter car ils touchent des commissions et le prix de la chambre va donc augmenter !
Une rando en bord de mer
Une fois mon sac posé, la première après-midi, je marche le long de la plage jusqu’à sortir de la ville et arriver à une crique de sable blanc. Il fait 30 degrés, c’est un peu assommant !
J’y rencontre señor Fuentes (je l’appelais par son nom, car son prénom était imprononçable !). Il vit là depuis toujours dans un petit hameau qui s’appelle Boca de Miel, avec toute sa famille. Il m’invite chez lui, je rencontre toute sa famille. Ils sont super accueillants, et m’offrent plein de fruits que je ne connais pas.
J’avais lu qu’il y a une grotte pas très loin où on peut se baigner. Je m’y rends avec lui car je ne connais pas le chemin. Le début est facile mais à la fin, ça devient un peu compliqué pour monter à la grotte ! Lui est pied nu, sans problème, pendant que moi je galère avec mes bonnes chaussures… Comme quoi, ce n’est pas l’habit qui fait le moine ! Mais ça en vaut la peine. La grotte est remplie d’eau qui vient des falaises, de l’eau bien pure et propre pour se baigner. On ne voit pas grand chose mais ça rafraîchit.
Une cuisine délicieuse !
Au retour à la casa, ils m’ont préparé un vrai festin. Baracoa est connu pour sa cuisine traditionnelle. Le plat le plus connu est la dorade avec une sauce au lait de coco ; un vrai délice… Tellement que j’en ai mangé tous les jours !
Une journée fatigante mais encore une fois réveillé tôt. Pas à cause des camions, mais à cause de coqs ou de dindons. Il y en a partout ici, y compris dans la rue, appartenant à personne et à tout le monde à la fois.
Je me balade dans la ville, mais il n’y a rien d’extraordinaire. C’est une ville connue surtout pour la nature qui l’entoure.
Playa Maguana
L’après-midi, je prends un moto-taxi pour aller à Playa Maguana. Les routes sont tellement défoncées qu’avec la moto, on roule sur le bas-coté en terre plutôt que sur le bitume. Ce n’est pas très rapide du coup ! Mais le pilote est super cool et connait bien la région.
Une fois arrivé à la playa, repos ! Il n’y a quasiment aucun touristes, seulement quelques cubains et deux petits restaurants. L’eau est chaude et bien claire, ça change de ma Bretagne !
Ascension d’El Yunque
Le lendemain, c’est reparti pour un peu de sport ! Il y a une montagne plate, à 575 mètres au-dessus du niveau de la mer, très connue a Cuba : El Yunque.
J’ai trouvé une agence de protection de la faune et de la flore qui organise des randonnées pour y monter. Mon guide, Osvaldo, est cool.
Il y a deux canadiens qui viennent également. Osvaldo connait tout l’écosystème du coin et nous explique plein de trucs.
Après deux heures d’efforts, nous voilà en haut et la vue est à couper le souffle. On voit toute la forêt, les montagnes, la mer, et Baracoa…
La descente est plus compliquée car il a plu la nuit et c’est très glissant.
En revenant en ville, je rencontre un italien de 28 ans voyageant seul aussi. On mange ensemble, mais lui a terminé son périple, à l’inverse de moi !
Petit truc à savoir : à Cuba, les gens s’appellent très facilement par des petits noms gentils. Il ne faut donc pas s’étonner si quelqu’un vous dit . « Gracias mi vida » ou « Gracias mi amor« . Au début, ça fait bizarre mais on s’habitue vite et on finit par le dire aussi !
3 commentaires
Découvrir la région du café à Salento et vallée de Cocora - Y a qu'à rêver · 18 décembre 2018 à 18h59
[…] la truite avec différentes sauces, dont une au lait de coco que j’avais déjà goûté à Baracoa à Cuba, et qui est plus que […]
Santiago de Cuba : mes premiers jours de voyage - Y a qu'à rêver · 27 décembre 2018 à 10h40
[…] départ demain vers Baracoa […]
Trinidad, la plus belle architecture coloniale de Cuba - Y a qu'à rêver · 27 décembre 2018 à 11h28
[…] 17 heures de bus depuis Baracoa, j’arrive au petit matin à Trinidad. Dans le bus, j’avais rencontré Fabrizio, un […]