« Les voyageurs n’ont ordinairement pour observer que les lunettes qu’ils ont apportées de leur pays et négligent entièrement le soin d’en faire retailler les verres dans les pays où ils vont »
Jean Potocki
Arrivée à Santiago de Cuba après 10 heures d’avion. Santiago est la deuxième plus grande ville de l’île. J’ai réservé un hôtel pour les deux premières nuits mais il est très bruyant, en plein centre ville.
Impossible de dormir après 6h30 du mat’ à cause du bruit des klaxons. Car c’est bien simple, ici, la seule règle du code de la route est de klaxonner !
Peu importe la fatigue avec le décalage horaire, mon envie de découvrir cette île ne peut attendre.
A la recherche du Buena Vista
Le matin, je me rends avec un taxi collectif à la plage de Siboney, un village proche de Santiago préservé du tourisme. Petite balade dans le village et sur la plage. Je bois un verre dans un restaurant tenu par un des chanteurs du Buena Vista Social Club, mais il n’est pas là malheureusement… Retour en taxi collectif de nouveau dans un pick-up à 8 derrière et à pleine balle ! Faut s’accrocher !
La naissance de la Révolution
Il y a plein de croix sur le bord de la route. Au vu de la manière de conduire, je pensais que c’était des accidents de la route mais non, ce sont tous les guérilleros morts dans la Sierra Maestra (où étaient retranchés Castro, le Che…au début de la révolution). Cette partie de l’Histoire qui me passionne commence déjà à se montrer à moi.
Santiago de Cuba est le point de départ de la Révolution cubaine. Les insurgés ont attaqué en premier El cuartel Moncada, une caserne militaire. Le bâtiment se visite désormais, avec les impacts de balles à l’entrée.
Des rencontres dès le 1er jour de voyage
En début d’après-midi, je rencontre Jorge, un cubain de 50 ans, chanteur et qui adore la culture française. Il m’invite chez lui pour me filer de bonnes adresses dans les villes que je compte visiter. C’est une petite maison avec des photos de sa famille et des posters de Fidel Castro et du Che partout.
Ensuite je rencontre Élodie, une belge. On va boire un verre sur une place sympa. Mais elle part le soir même vers Trinidad.
Je me balade dans Santiago : le quartier pittoresque et charmant de Tivolo, les différentes belles places, le musée de la lucha clandestina…
Le soir, je rencontre Rossel et Alejandro, deux jeunes cubains avec qui je mange.
Mais départ demain vers Baracoa !
1 commentaire
Baracoa - 03/02 au 06/02/2015 - Y a qu'à rêver · 27 décembre 2018 à 11h08
[…] à 8 heures de Santiago en direction de la région de L’Oriente et la petite ville de Baracoa. Passage par […]