La Route de la Mort est l’ancienne route qui relie La Paz à Coroico. Comme son nom l’indique, de nombreux accidents mortels ont eu lieu. Elle est considérée comme la route la plus périlleuse au monde tout simplement !
Aujourd’hui, une autre route, plus longue, a été construite pour relier ces deux villes. Seuls quelques irréductibles chauffeurs un peu fous (même complètement timbrés) passent encore par là.
Pour ceux qui veulent avoir de bonnes sensations, on peut la descendre en VTT. C’est ce que nous avons fait !
Après avoir reçu un bon équipement de l’agence (protections genoux et coudes, casque intégral, veste et pantalon), on se rend en minibus à La Cumbre, à 4 700 mètres d’altitude.
Pas trop pressé
La route pour s’y rendre a été un peu longue car on n’est pas tombé sur le chauffeur le plus pressé. En chemin, il s’est arrêté au terminal de bus provincial pour faire on ne sait quoi, puis dans un petit garage pour nettoyer un de ses filtres, et enfin pour attendre un autre minibus… Il ne faut pas être pressé en Bolivie !
On monte sur nos VTT et c’est parti pour El Camino de la Muerte !
A fond les ballons
On démarre sur une 1ère partie asphaltée de 30 km de descente, avec vue sur les sommets enneigés. Il fait assez froid durant cette partie et on atteint de belles vitesses.
Photos de nous (j’ai le réflexe du motard sur la photo, avec les doigts en V pour le salut !) :
On croise de nombreuses croix le bord de la route. Et même un accident venant juste de se produire avec une voiture sur le toit dans le fossé… Ça rassure !
Les choses sérieuses commencent !
Puis on débute vraiment la route de la mort. On part sur une piste en terre sinueuse à flanc de précipices (parfois 1 000 mètres !).
Le climat change au fur et à mesure. Il fait de plus en plus chaud et humide. On enlève des épaisseurs pour finir en short et t-shirt dans la forêt tropicale.
On a fait plusieurs pauses pour se rafraîchir, regarder le paysage et prendre des photos.
Je me suis bien fait plaisir en suivant le groupe de tête qui allait assez vite. J’étais en manque de vitesse et d’adrénaline après 7 mois sans moto !
On arrive à Yolosa vers 14h30, à 1 200 mètres d’altitude. Soit après avoir dévalé 3 500 mètres de dénivelé. C’est assez impressionnant le changement de climat en si peu de temps. On est parti d’un endroit où il y avait de la neige et du froid, et on arrive dans la forêt où il fait super chaud et humide.
De la rigolade !
A Yolosa, on prend un gros repas (un énorme même pour Thomas et moi !). Ça creuse 60 kilomètres de descente à fond où il faut être concentré !
Finalement, je n’ai pas trouvé cette route si dangereuse que ça. Le plus dangereux ne sont pas les immenses précipices ou la route étroite, mais plutôt les quelques camions et voitures qui montent et que l’on peut donc croiser dans un virage…
On rentre à La Paz en minibus par la nouvelle route. Mais notre chauffeur a du mal à garder les yeux ouverts, et on n’a pas envie d’avoir accident maintenant après avoir fait le plus dangereux !
Death Road Survivor
Au retour à La Paz, en début de soirée, l’agence nous offre un CD avec les photos et vidéos de la journée, et un t-shirt « Death Road Survivor » !
On est tous contents de cette journée, même Marion qui appréhendait la veille et qui s’est finalement bien amusée et a bien géré !
On est donc désormais tous les 3 des Death Road Surviror !
1 commentaire
Trek Laguna Chiar Khota et Pico Austria - Y a qu'à rêver · 29 décembre 2018 à 16 h 16 min
[…] est parti avec la même agence que pour la route de la mort […]