« Les Alpes c’est un pays profond où le ciel, fatigué d’être bleu, s’est allongé sur la montagne. »

Après le Tour des Aiguilles Rouges et une journée de repos, j’enchaîne avec une autre boucle dans les environs de Chamonix : le tour des Fiz !

A la base, mes plans étaient de filer vers les Alpes du Sud pour faire le tour du Queyras. Mais ça faisait 4h de route en plus, et surtout un trek de 8 jours. Pas sûr d’avoir la force de faire tout ça, donc j’ai revu mes plans et au dernier moment, j’ai décidé d’aller voir du côté des Fiz.

Pas grand chose à préparer : il me restait des sachets de lyophilisés du trek précédent, le début n’est qu’à 30 minutes de route, j’ai la carte IGN… Bref, j’ai choisi la simplicité mais je ne le regrette pas ! Le tour du Queyras sera pour une prochaine fois !

Jour 1 : Plaine Joux (1 337 m) – Refuge Alfred Wills (1 815 m)

Difficulté : + 1 150 m / – 650 m

Durée : 5h00 (avec les pauses)

Je gare ma voiture à Plaine Joux, où se trouve un grand parking face au bureau de la Réserve Naturelle de Passy. La route pour y monter tourne dans tous les sens.

Le début est disons…brumeux ! Je ne vois pas à 20 mètres à cause d’un épais brouillard. Mais d’après les prévisions météorologiques, il devrait se dissiper durant la matinée pour laisser place à une belle journée.

tour fiz plaine joux

Je me rends au lac Vert, qui ne se trouve pas exactement sur le sentier du Tour des Fiz, mais ça fait seulement un petit détour de 20 minutes pour se mettre en jambe.

Bon, avec le brouillard, ce n’est pas aussi beau que ça pourrait l’être. Surtout qu’on voit pas du tout les montagnes en arrière plan ! Mais ça donne un petit air d’Écosse (je n’ai jamais foutu les pieds là-bas, mais c’est l’image que j’ai de ce pays : beaucoup de brouillard avec des lacs, et du bon whisky aussi !).

tour fiz lac vert

Comme pour chaque début de trek, les premières heures se font en montée pour quitter les routes et les villages et se retrouver dans des endroits plus sauvages. Avec un temps comme ça, on ne souffre pas trop de la chaleur au moins. Mais pour les photos, bah…y en a pas !

Le temps commence à se dégager quand j’arrive au refuge de Moëde Anterne, où je suis déjà passé lors du tour des Aiguilles Rouges. Les deux treks passent par ce point, mais c’est l’unique point en commun des deux (je n’ai refait aucun sentier que j’avais déjà fait).

tour fiz refuge moede anterne

Vu que la nourriture est bonne dans ce refuge et en bonne quantité, j’ai fait en sorte d’y arriver vers 12h. Ils doivent se demander comment un petit gabarit comme moi peut ingurgiter autant de bouffe..!

Lors du tour des Aiguilles Rouges, j’avais vu un loup 45 minutes après ce refuge. Je leur en parle et le gérant du refuge appelle de suite le gardien de la réserve naturelle pour que je témoigne.

J’ai donc un monsieur au téléphone qui me pose plein de questions sur ce que j’ai vu, l’endroit, l’heure, les détails… C’est encore frais dans ma tête (comment oublier ça de toute façon, je m’en rappellerai encore parfaitement dans 20 ans !).

Ça correspond parfaitement à ce qu’il pensait. Ils savent qu’il y a un ou plusieurs loups dans le coin après des attaques. Des pisteurs sont dans la réserve et ont retrouvé des carcasses ainsi que des empreintes dans la prairie où j’ai bivouaqué ! Il me remercie de l’avoir prévenu et me dit qu’il me rappellera peut-être les prochains jours si besoin de plus d’informations (mais il ne l’a pas fait donc c’est que j’ai dû être assez clair !).

La cohabitation est difficile avec les éleveurs, le sujet étant sensible. On ne peut pas dire « OK, on laisse les loups aller où ils veulent, faire ce qu’ils veulent », mais on ne peut pas dire non plus « il faut tous les tuer ».

Les bergers font un travail très dur, isolés dans les montagnes et sont des éléments indispensables : évidemment, ils surveillent et entretiennent les troupeaux, mais c’est aussi grâce à eux que les chemins de randonnées sont entretenus, ils travaillent aussi pour la prévention des avalanches, ils surveillent les possibles incendies, ils surveillent les réserves naturelles… Bref, je respecte beaucoup ces hommes et leur mode de vie, et il est normal qu’ils ne veulent pas perdre la moitié de leurs troupeaux à cause d’attaques de loups.

Mais le loup est un animal incroyable, que j’admire encore plus maintenant que j’en ai vu un en liberté. Il est intelligent et beau. Son retour en France depuis les années 90 est une chance et on doit les préserver et les protéger. Il faut trouver des solutions pour que les bergers puissent continuer à exercer leur métier magnifique sans la peur de tout perdre en une nuit…

Un vaste débat, mais je n’ai pas de solutions à apporter à mon niveau…

Je laisse donc ce sujet derrière moi et poursuis mon chemin, en passant le col d’Anterne (2 257 m). Après n’avoir eu que du ciel bleu durant le tour des Aiguilles Rouges, j’apprécie avoir quelques nuages : les photos sont tout aussi belles je trouve.

tour fiz refuge moede anterne
tour fiz refuge moede anterne

De l’autre côté du col, on est au pied des Fiz. Cette barre rocheuse est impressionnante : abrupte, immense, presque inquiétante avec les nuages au sommet.

tour fiz col anterne
tour fiz col anterne

Un petit vent frais au col me fait partir après une dizaine de minutes. Je descends sur un chemin agréable à suivre.

tour fiz col anterne

Après 30 minutes, au détour d’un chemin : oh le joli lac ! Le lac d’Anterne est réputé pour être beau, et je le confirme. Au pied des Fiz, avec une belle couleur, entouré d’herbes… Que demander de plus ?

tour fiz lac anterne

L’endroit invite à faire une pause et une petite sieste. Ce que je ne me refuse pas bien sûr ! Je me mets du bon côté pour avoir les Fiz face à moi. J’ai bien avancé donc j’ai tout mon temps.

tour fiz lac anterne
tour fiz lac anterne
tour fiz

Après une heure de pause, je me remets en marche. L’endroit où j’ai aperçu le loup était tout près à vol d’oiseau : juste de l’autre coté des Frêtes de Villy. Je me dis qu’un endroit comme ce lac doit plaire à un loup (même si à vrai dire, je n’en sais trop rien de ce qu’il aime !). Il doit y avoir pas mal de proies avec toute l’eau et les herbes à manger. Je me mets donc à chercher des empreintes. Les randonneurs qui passent doivent penser que j’ai perdu quelque chose. Non non, je suis juste obnubilé par mon loup (oui, c’est le mien car je suis le premier à l’avoir vu !). Mais rien à signaler, y a juste des empreintes de bouquetins.

tour fiz lac empreinte

Pour me consoler, une marmotte me laisse un peu approcher. Elle est mignonne, mais je la verrai bien comme un appât pour revoir le loup cette nuit..!

tour fiz marmotte

Je poursuis tranquillement jusqu’au refuge Alfred Wills. Je plante ma tente pas très loin, sur les hauteurs autour du refuge. La vue est pas mal !

tour des fiz refuge alfred wills
tour des fiz refuge alfred wills

Le soleil se couche derrière les Fiz, avec une belle lumière traversant les nuages au sommet.

tour des fiz refuge alfred wills
Jour 2 : Refuge Alfred Wills (1 815 m) – Refuge de Sales (1 877m)

Difficulté : + 1 500 m / – 1450 m

Durée : 7h30 (avec les pauses)

Au réveil : grand soleil. C’est mieux comme début de journée que la veille.

tour des fiz refuge alfred wills

Je me réveille toujours très tôt durant un trek, vers 6h30. La lumière naturelle du jour m’extirpe de mon sommeil et après j’ai hâte de commencer à marcher pour découvrir de nouvelles choses. Et aussi parce que mon matelas (euh non, juste un tapis isolant) n’est pas très confortable. Mon prochain achat sera un vrai matelas de montagne : ultra-léger, confortable et isolant.

La journée commence par la montée vers le Petit Col d’Anterne (2 038m). Cette colinette (un petit col) se monte facilement et permet de basculer vers les Fonts.

tour des fiz petit col d'anterne

La descente paraît un peu longue jusqu’à la rivière mais permet d’avoir de la fraîcheur.

tour des fiz pont des mitaines

J’arrive finalement au refuge des Fonts, où se trouvent également de nombreux chalets. L’endroit se trouve dans un cirque de montagnes et paraît agréable pour vivre ! Je parle avec le propriétaire du refuge. J’aurais bien passer le confinement ici, au lieu d’un appartement en ville (même si j’étais en coloc donc c’est passé plutôt vite au final !).

tour des fiz refuge des fonts
tour des fiz refuge des fonts

Le trek se poursuit sur une piste, où passent quelques (rares) 4×4 allant vers les Fonts. De temps à autre, on aperçoit les Fiz à travers les grands arbres.

Au bout de cette piste, je fais un petit détour de 40 minutes en tout pour aller voir la cascade du Rouget, surnommée le Reine des Alpes. Je me méfie toujours de ce genre de surnom après avoir voyagé en Asie où là-bas, ils ont le don d’en rajouter des tonnes pour une simple cascade !

Mais là, j’admets que cette cascade en jette ! Elle est haute et a un sacré débit. Elle est accessible par la route donc il y a pas mal de monde par contre. Du coup, ça me fait fuir rapidement (j’aime pas les gens, désolé !).

tour des fiz cascade du rouget

Je m’arrête au Lignon où il y a un chalet restaurant, appartenant à la même famille depuis longtemps. Je parle au gérant actuel, un jeune de mon âge. C’est un passionné de montagnes et de ski évidemment. Mais lui n’a jamais vu de loups (ouais je me la pète carrément désormais !). Après m’être bien rassasié, je reprends mon petit bonhomme de chemin en remontant la vallée. Le sentier est simple, en longeant la rivière.

On pourrait appeler cette partie du trek le sentier des cascades. Il y en a tout du long, et elles sont plus belles les unes que les autres. C’est un sentier agréable à suivre, même s’il y a beaucoup de monde (des gens qui se garent au parking près de la cascade du Rouget, et qui passent une journée en A/R à se balader). L’ours que je suis en montagne accepte tout de même de faire la causette de temps à autre !

tour des fiz cascade de sales
Cascade de Sales

Le chemin devient un peu plus abrupte sur la fin, permettant d’avoir une belle vue sur la vallée derrière moi.

tour des fiz vallee

J’arrive en milieu d’après-midi au refuge de Sales, avec également plusieurs chalets. Je parle avec un des proprios d’un chalet qui m’explique que c’est une sorte de résidence secondaire. Il monte ici en VTT électrique, passe 1 ou 2 jours, et se fait plaisir dans la descente avec son vélo (ça doit être top !). C’est ça que je veux : pas une villa en bord de mer, non, mais un vieux chalet au milieu des montagnes !

tour des fiz refuge de sales

Et dans ce petit hameau, il m’est encore arrivé des péripéties (après celles du tour des Aiguilles Rouges…). Vous allez vous dire que j’en fais exprès !

Anecdote n°1 : il est 19h30, je vais à la source d’eau au milieu des chalets remplir ma casserole pour faire à manger. En arrivant, j’avais repéré tout un groupe près d’un chalet qui avait l’air bien parti pour une soirée arrosée. Je les retrouve à cet endroit, ils avaient mis les bouteilles au frais dans l’eau. Je parle avec eux. Ce sont tous d’anciens rugbymans (ça se voit à leurs carrures, ils font le triple de moi, et à leurs oreilles en chou-fleur) dont un ancien champion de France et d’Europe (mais il y a plusieurs années, et j’y connais rien au rugby) et qui possède 3 chalets ici. Il a invité ses amis à passer 3 jours dans les montagnes.

On parle, on parle…et ils me proposent l’apéro. Ils n’ont plus de verre, et moi je n’en ai pas non plus (le plus léger possible pour marcher…). Mais j’ai une casserole à la main. On me prend ma casserole et on me la redonne remplie de pastis (avec de l’eau quand même). Voilà comment je me suis retrouvé à boire un pastis à la casserole. Surtout que je n’aime pas ça, mais bon, on ne refuse pas un verre (ni une casserole d’ailleurs) quand c’est gentiment proposé. Ils me proposent de me joindre à eux pour la soirée, mais je leur explique que j’ai de la marche à faire et qu’une cuite ce soir ne serait pas la bienvenue ! On se quitte bons amis, et ils me souhaitent bon courage !

Anecdote n°2 : après manger, je me suis vite endormi. La casserole de pastis est un bon somnifère. Mais je me fais réveillé en sursaut vers minuit. Non, cette fois pas un loup encore ! Il y avait beaucoup de vaches près du hameau, et ces connes sont venues près des tentes (on était environ 7 ou 8 tentes à bivouaquer). Elles n’y voient rien la nuit, alors quand une s’est prise une patte dans la corde d’une tente, elle a paniqué et a commencé à courir et sauter partout. Ces copines l’ont imitée et on s’est retrouvé avec une vingtaine de vaches à courir en frôlant nos tentes. Heureusement, pas de blessés mais vu le poids de ses bêtes, c’est assez flippant ! Seul préjudice : une vache a pissé et chié sur une tente. Cadeau de bienvenue !

Jour 3 : Refuge de Sales (1 877m) – Plaine Joux (1 337m) par le Dérochoir et le désert de Platé

Difficulté : + 1 600 m / – 2100 m

Durée : 7h30

C’est reparti pour une journée de marche ! Je quitte le hameau et me dirige vers le Dérochoir. J’adore ce nom, même si ça montre que l’endroit n’est pas accueillant. Le sommet du Dérochoir s’atteint par un chemin raide sur la fin.

tour des fiz passage derochoir

Face à moi, le Mont Blanc. Toujours un plaisir de le voir celui-là. On ne s’en lasse pas.

tour des fiz passage derochoir mont blanc

Quand on regarde bien en contrebas, je vois le parking de Plaine Joux où est garée ma voiture (enfin, celle de mon père, pardon papa ! Ma petite Twingo ne serait jamais arrivée jusqu’ici depuis Nantes…).

tour des fiz passage derochoir

Depuis le sommet du Dérochoir, un « sentier » existe pour aller à Plaine Joux. Mais c’est très très abrupt. La montée se fait par une via ferrata. Et c’est toujours plus compliqué à descendre qu’à monter ce genre de truc. Avec un sac sur le dos, ça devient même dangereux. Donc je passe mon tour, et marche vers le col de la Portelette par un chemin avec de gros cailloux et quelques névés.

tour des fiz passage derochoir
tour des fiz passage derochoir

Je rejoins finalement le col de la Portelette, avec une vue sur les lacs de Laouchets et sur le désert de Platé où je me rends.

tour des fiz col portelette
tour des fiz col portelette

Tout un groupe de bouquetins est près du col, à jouer les équilibristes dans la falaise. Leur facilité à se déplacer dans ce genre d’environnement est impressionnant. Même un alpiniste paraîtrait bien empoté à côté !

tour des fiz col portelette

Je descends le col pour aller dans un endroit nommé le Désert de Platé. Un désert en pleine montagne oui ! C’est une bizarrerie du coin : un immense plateau calcaire entouré de falaises, où y a pas une goutte d’eau en été ! Il est recouvert de rochers nommés lapiaz. Le paysage formé est très original et je n’avais encore jamais vu ça il me semble.

tour des fiz refuge plate
tour des fiz desert plate

Un refuge se trouve dans ce désert, appelé le refuge de Platé (tout simplement). Je pensais bivouaquer ici mais il n’est que 12h30… Je n’ai pas envie de passer l’après-midi à rien faire. De plus, en parlant avec la gérante, elle m’informe qu’il est impossible de remplir les gourdes. La seule eau du refuge est de l’eau de pluie filtrée, mais vu qu’il n’a pas plu depuis plusieurs jours, c’est rationnement obligatoire et ils privilégient évidemment les gens qui dorment dans le refuge. J’achète une bouteille d’eau minérale du coup, mais l’idée de faire un bivouac ici ne me séduit pas du tout.

tour des fiz desert plate

Il est encore tôt, j’ai vu la voiture depuis le sommet du Dérochoir donc je sais que je ne suis pas trop loin (à 2 heures d’après la gérante). C’est décidé, le trek va se terminer aujourd’hui, et pas demain !

J’ai même le temps de faire autre chose avant. Je mange vite fait, et sur conseil de la gérante, je peux aller vers la tête du Colonney en A/R. Mon sac reste au refuge et c’est parti ! Je me sens léger comme une plume à marcher sans le sac à dos. Je ne résiste même pas à l’envie de courir, me prenant pour Kilian Jornet ! Par contre, je ne suis pas allé jusqu’au sommet de la tête du Colonney, je me suis arrêté un peu avant mais la vue me plaisait déjà suffisamment, avec le Mont Blanc en visu. Je savais qu’une grosse descente m’attendait après donc autant s’économiser un peu (dit le mec qui a couru pendant un peu plus d’1h30 en montée et descente !).

tour des fiz desert plate
tour des fiz plate mont blanc

Normalement, je déteste courir où j’habite. Mais si je vivais dans le coin, je ferai tout le temps ça : monter un col en courant, et redescendre après. Ça fait bien travailler le cardio, c’est plaisant avec le paysage et la température est agréable avec l’altitude.

tour des fiz desert plate

10 minutes de pause au retour au refuge et je reprends mon sac pour la descente jusqu’à la voiture. Et le début est bien pentu dis donc ! Ceux qui montent ont l’air de souffrir !

tour des fiz descente plate

Je rattrape un lyonnais de 60 ans dans la descente. On avait déjà échangé quelques mots la veille, donc on finit tranquillement le trek ensemble jusqu’à la voiture.

tour des fiz descente plate

A l’arrivée, on se boit une bonne bière au café de Plaine Joux. On a la vue sur le Dérochoir et je comprends mieux la difficulté à le descendre par ce côté : je n’y vois aucun chemin et c’est très abrupt, les nuages au-dessus le rendant encore plus menaçant. Content de ne pas être passé par-là et d’avoir découvert le Désert de Platé par la même occasion !

tour des fiz derochoir

Je regarde sur Booking où je vais dormir ce soir. J’ai envie de me faire plaisir, mais pas qu’un peu. J’ai envie d’un bon lit, d’une piscine pour demain etc… Chamonix, trop cher. Bingo, j’ai trouvé : direction l’hôtel 3 étoiles l’Auberge de l’Orangerie ! Je vais y dépenser mes derniers chèques vacances comme ça.

Mais au moment de partir, mon ami lyonnais a un petit problème : la pile de sa clé de voiture est morte et impossible de la démarrer. Je ne vais pas le laisser en galère ici, donc je le redescends avec ma voiture jusqu’au premier village. Il achète les seules piles vendues dans le petit commerce et je le remonte. Pas de bol, c’est pas la bonne référence de pile… Il appelle son assurance, qui viendra une heure plus tard normalement. Je ne peux pas l’aider plus alors je file à mon hôtel 3 étoiles à Sallanches !

Le luxe, une grande habitude

L’Auberge de l’Orangerie est top : aucune mauvaise surprise, grande chambre, personnel très sympa, petit-déj’ gargantuesque… Je dors comme un bébé la première nuit. J’ai transformé cette chambre luxueuse en chambre de gitan : du linge à sécher partout que j’avais lavé dans la douche, ma tente et mon sac de couchage à sécher et aérer sur le balcon…

J’ai passé la journée du lendemain dans le jacuzzi, puis la piscine, puis le jacuzzi… Bref, c’est dur la vie !

tour des fiz piscine sallanches

Même si je suis un grand habitué de ce genre d’hôtels évidemment… Mes petites auberges d’Amérique du Sud ou d’Asie ressemblaient à peu près à ça bien sûr. A deux ou trois détails près.

Mais ça fait du bien en tout cas ce genre de plaisir après l’enchaînement tour des Aiguilles Rouges + tour des Fiz. Je pense l’avoir bien mérité !

Mon séjour dans les Alpes s’arrête là et je repars ailleurs poursuivre mes vacances : changement de décor et direction la Bretagne !


3 commentaires

tripcometrueblog · 27 juillet 2020 à 23h10

Au top Guillaume, que de péripéties! Les loups, les vaches haha toi qui pensais être tranquille!

    Yakayaler · 28 juillet 2020 à 10h34

    Merci Galou ! Le covid modifie nos plans de routards, mais on s’arrange toujours pour vivre quand même de belles expériences !

Road trip de 3 jours à vélo en Bretagne - Y a qu'à rêver · 2 août 2020 à 14h41

[…] un début de vacances très sportif dans les Alpes (tour des Aiguilles Rouges et tour des Fiz), j’ai décidé de me reposer de repartir pour une petite aventure, mais cette fois du côté […]

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.