Après une bonne nuit à Latacunga pour se remettre de l’ascension du Cotopaxi, départ à 11 heures direction Baños.
Baños est une petite ville d’Équateur très connue des voyageurs. Je loge dans un hôtel avec une jolie vue encore mais pas top niveau ambiance. Gros hasard, les trois françaises de Latacunga arrivent dans le même hôtel le soir.
Mes plans sont un peu contrariés le premier jour car il pleut toute la journée. Je passe pas mal de temps à chercher des bons plans pour aller aux îles Galápagos du coup… Sans succès pour l’instant mais mes efforts vont finir par payer !
Je me balade dans la ville tranquillement quand la pluie cesse avec Kate (USA) et Gerrard (un barcelonais vivant à Sao Paulo).
Il y a plusieurs panneaux de sortie d’urgence à cause du volcan Tunguruhua qui domine la ville, et qui est bien actif. Des points de regroupement sont prévus à l’extérieur de la ville pour évacuer rapidement si nécessaire. Rassurant !
La route des cascades
Le lendemain, le temps s’améliore. Avec Joaquim (un gars d’Amsterdam), on décide d’aller faire la route des cascades en vélo. En tout, c’est 20 kilomètres sur une des plus belles routes d’Équateur.
Le guide Lonely Planet dit que la majorité du parcours est de la descente. Ce n’est pas totalement vrai et après mes efforts fait à Latacunga, les côtes me paraissent bien difficiles ! On s’arrête à une première grande cascade et pour s’y rendre, on prend une tarabita (voir l’article sur Mindo pour savoir ce que c’est, la flemme de réexpliquer !).
On remonte sur nos vélos et continue la route. Il y a des cascades un peu partout. On va directement à celle qui est la plus connue : Pailon del Diablo. Un petit chemin en terre descend jusqu’à la cascade qui est en effet bien grande !
Un petit chemin dans la roche mène derrière la cascade. On y va et y revient trempé !
En général, les gens s’arrêtent ici et retournent à Baños en camionnette. Mais Gerrard, le barcelonais rencontré la veille, m’a dit de continuer un peu car il y a une cascade un peu plus loin où il n’y a personne et on peut s’y baigner.
On retourne ensuite à Pailon del Diablo pour prendre une camionnette et rentrer à Baños.
Les bains de Baños
En rentrant à l’hôtel, je rencontre Polliana, une brésilienne. Avec elle, Joaquim et 2 potes à lui, on se rend aux célèbres bains de la ville. Pour 3 dollars, on peut rester le temps qu’on veut. Il y a un bain très froid, un bain medium (35 degrés) et un super chaud (45-50 degrés).
On test le plus chaud en premier mais impossible de mettre plus que le pied, ça brûle ! On se rabat donc sur le medium et là c’est agréable ! L’eau est marron, non pas parce que c’est sale, mais parce qu’il y a plein de minéraux donnant cette couleur. Tous les habitants y viennent, c’est une sorte de tradition ici après une journée de travail. C’est bon pour la santé et les muscles, et ça relaxe. On test le bain très froid car avec la vapeur il fait chaud ! Et pour finir je réussi à rentrer dans le bain bouillant mais je n’y reste que 5 minutes, impossible plus !
En sortant, je me sens bien relax et les muscles détendus. Une seule envie : manger un peu et dodo !
Casa de Arbol
Le lendemain, avec Polliana, on décide de faire une randonnée. On se rend d’abord à Bellavista, un mirador d’où on peut voir toute la ville après 1 heure de marche.
Ensuite on va à la Casa del Arbol. Mais il n’y a plus de chemin et on doit marcher sur la route. Ce n’est pas très agréable. On fait du stop et un petit camion nous y conduit finalement. Gracias !
A la Casa del Arbol, l’attraction principale sont les deux balançoires dans le vide.
On rencontre une famille équatorienne avec trois enfants. Pour rentrer à Baños, ils nous proposent de nous ramener a l’arrière du pick-up. Parfait, pas de bus à attendre et à payer !
Les nuages se dissipent et on peut apercevoir le glacier du volcan Tungurahua.
Le soir, je rencontre de nombreuses personnes avec qui je reste sur la terrasse de l’hôtel jusqu’à 2 heures.
Faire durer le plaisir !
J’hésitais à partir la samedi 21, mais finalement je vois un grand soleil quand je me lève et décide de rester une nuit de plus ici. Surtout qu’il y a une randonnée bien que je n’ai pas faite.
Le but est d’aller en haut d’une très grande colline appelée « Los ojos del volcan ». Comme vous l’avez deviné, on peut y voir le volcan.
Les 2h30 de montées sont fatigantes mais j’apprécie le fait d’être seul au milieu de nulle part.
Un fucking chien décide de me montrer les crocs, mais j’ai retenu la technique du bâton et en trouve un à chaque fois que je pars en rando désormais. Un bon coup sur le museau s’il s’approche trop et le voilà calmé, sale bête !
J’arrive à un petit restaurant tenu par Aurelio. On cause 30 minutes et il connaît un petit chemin sympa pour retourner à Baños. Ça m’évite de repasser par la même route.
Los ojos del volcan
Comme prévu, le volcan est bien visible. Faut en profiter car c’est très rare ! Je me repose ici, profitant de la vue et du soleil.
Je redescends par le chemin d’Aurelio. Les paysages sont différents lorsque je change de vallée. Je croise quelques fermiers et passe par deux petits villages. Mais je me suis planté et suis parti trop loin. Sans gravité car je ne me suis pas trop rallongé et suis retombé sur le bon chemin au final.
La marche aura duré 5 heures. C’est vraiment une belle randonnée, pas conseillée par les guides de voyage mais qui est largement mieux que celle de la Casa del Arbol par exemple. Je suis bien content de m’être démerdé ainsi. Comme quoi, il vaut mieux écouter les habitants que de lire les guides !
Le soir, je vais manger au restaurant avec deux français et un belge rencontrés la veille. Après l’effort, le réconfort !
Mais Baños c’est désormais fini et je pars pour Cuenca, plus au sud ! C’est une ville cool avec plein d’activités pour s’occuper, mais trop touristique à mon goût (il n’y a que des hôtels, des restaurants et des agences…).
Heureusement que les environs sont beaux et qu’il y a des balades au calme à faire !
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Explorer Ingapirca et le Parc Cajas depuis la belle Cuenca- Y a qu'à rêver · 26 décembre 2018 à 15h58
[…] 8 heures de bus au total depuis Baños, j’arrive à Cuenca, troisième plus grande ville du pays (400 000 habitants) et réputée […]