Les îles Galápagos, appartenant à l’Équateur, sont considérées comme l’un des derniers paradis sur terre pour la biodiversité. Je voulais vérifier si c’était le cas et me suis offert une croisière de 8 jours sur un petit bateau, le New Flamingo.

Mais c’était un rêve, et les rêves n’ont pas de prix !

Le prix ?

Petite folie car les prix sont très élevés : 8 jours m’auront coûté 1 600 euros environ.

Quelle agence ?

Quitte à y aller, autant mettre le prix et le faire bien ! J’ai donc opté pour une croisière en last minute, que j’ai réservée via l’agence Carpedm Adventures basée à Quito. Au final je n’ai vraiment pas payé cher les 8 jours, comparé aux autres offres.

Y aller en routard ?

J’aurai pu y aller en mode routard : aller sur l’île et me démerder seul pour tout explorer. Mais je ne suis pas sûr que j’aurai économisé beaucoup d’argent. Les prix des hébergements et de la nourriture sont deux fois plus élevés que sur le continent, et pour se rendre sur les îles inhabitées (les plus belles), il faut payer des excursions à la journée qui coûtent un bras, et qui ne sont pas très bien organisées paraît-il…

L’arrivée sur l’archipel

Je suis parti de l’aéroport de Guayaquil à 8h. Si j’ai un conseil à vous donner : arrivez en avance à l’aéroport ! Les douaniers vérifient que tu n’amènes pas de produits alimentaires sur l’archipel (il y a des règles très spéciales pour préserver la faune et la flore), puis il faut se rendre à un autre bureau pour payer 20 dollars de taxes, et enfin faire le check-in de la compagnie aérienne.

Lors de l’arrivée aux Galápagos, nouvelle taxe de 100 dollars a payer ! 60 % de cet argent va à la Direction du parc national des Galápagos, en charge de la protection des îles. Le reste est réparti entre les gardes-côtes, la station de recherche Darwin, la police, et pour la sensibilisation de la population. Après avoir pris connaissance de cette répartition, ça m’a fait un peu moins mal au c** de payer !

A la sortie du minuscule aéroport, je trouve le guide de mon bateau, Alfonso. On est 17 sur le bateau : 11 touristes, 5 membres d’équipages (capitaine, matelots, mécano, cuisinier) et le guide. Parmi les touristes, nous sommes 5 francophones (Laura, et une famille suisse avec Stéphane, Claire et le petit Alexandre), 2 argentins, 2 australiens et 2 US (ressemblant à la plupart des ricains que je croise pour l’instant, c’est-à-dire des abrutis).

Galapagos ile santa cruz
Galapagos ile santa cruz

On se rend en bus et en bateau-taxi à Puerto Ayora, où notre petit bateau nous attend. Sur les 30 000 habitants de l’archipel, 17 000 habitent dans cette ville.

Les tortues géantes des Galápagos

On déjeune sur le bateau et se rend à El Chato : une ferme où vivent des tortues terrestres géantes.

Galapagos ile santa cruz tortue El Chato

La taille de ces bestioles est impressionnante, elles peuvent vivre jusqu’à 150 ans ! Au vu de l’énergie qu’elles dépensent, je comprends leur longévité (une lenteur inégalée pour se déplacer, 2 heures pour mâcher une feuille…).

Galapagos ile santa cruz tortue El Chato

Le concept de l’endroit est plutôt bien. La ferme est immense et les animaux se déplacent en totale liberté. Ils ne sont pas derrière une grille, avec 5 m² d’espace comme dans un zoo…

Galapagos ile santa cruz tortue El Chato

Dans la même ferme, il y a un tunnel de lave. Lors d’une ancienne éruption, la lave de la couche supérieure, en contact avec l’air frais, a séché et durci, alors que la lave à l’intérieur a continué de s’écouler ; ce qui a formé un tunnel de lave (voilà pour le cours de géologie !).

On retourne ensuite à Puerto Ayora où nous disposons d’une heure pour se balader seul. La ville n’est vraiment pas terrible. Il n’y a que des agences. Des français rencontrés auparavant m’avaient dit que c’était le coin le moins bien des Galápagos, ce qui me rassure. Je finis par me poser et regarder un match de volley improvisé sur la petite place.

On mange sur le bateau et départ à 2 heures du mat’ vers l’île Floreana (4 heures de bateau). Dur de dormir pendant qu’on navigue ! Mais ça me plait bien d’être sur un bateau !


3 commentaires

Paracas et Huacachina - Du 02/06 au 05/06/2015 - Y a qu'à rêver · 24 décembre 2018 à 14h58

[…] n’y suis pas allé. Ce n’est pas 3-4 lions de mer qui vont m’impressionner après les Galápagos… Je me la pète un peu ouais […]

Explorer Ingapirca et le Parc Cajas depuis la belle Cuenca- Y a qu'à rêver · 26 décembre 2018 à 16h00

[…] peux donc faire le dépôt et ainsi c’est sûr, direction les iles Galápagos le 7 avril ! L’un des derniers paradis sur terre où je vais pouvoir nager avec […]

Baños : cascades, randonnée et volcan - Y a qu'à rêver · 29 décembre 2018 à 15h19

[…] car il pleut toute la journée. Je passe pas mal de temps à chercher des bons plans pour aller aux îles Galápagos du coup… Sans succès pour l’instant mais mes efforts vont finir par payer […]

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