« L’homme crée la fortune, mais la fortune n’a jamais créé l’homme. »
Proverbe vietnamien
Hoi An est la ville que tout le monde visite au Viêtnam : un passage obligatoire ! Elle est surtout connue pour sa belle architecture et sa bonne gastronomie.
Je m’y suis rendu au terme d’un long trajet en bus :
- départ à 13h de Dalat pour se rendre à Nha Trang par une route de montagne offrant des paysages fabuleux ;
- 16h : arrivée à Nha Trang, une ville de 600 000 habitants au bord de mer. Je me balade un peu et je ne regrette pas de ne pas rester là ! C’est bruyant, avec un nombre incroyable de touristes russes et chinois.
- 19h : bus de nuit pour Hoi An. Arrivée finale à 5h du mat’ et fin de la nuit dans le jardin d’une belle auberge.
Mais encore une fois, j’ai bien dormi dans le sleeping bus donc parfait !
Je rencontre rapidement à mon auberge Ryan, un écossais, et Azeez, un canadien.
Invasion de touristes
La première journée est réservée à la sieste et à un peu de balade dans le vieux centre-ville. Chose incroyable : beaucoup de rues sont réservées aux piétons ! C’est assez rare de voir ça en Asie. Ça fait un bien fou de pouvoir marcher tranquillement sans entendre en permanence le bruit des moteurs et des klaxons.
Hoi An est qualifiée comme la plus charmante ville du Viêtnam, ce qui lui a valu son classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Le vieux centre-ville est assez petit et on en fait le tour rapidement. Le problème est que je n’ai pas trop ressenti le charme de la ville à cause des centaines et centaines de touristes. Les maisons sont très belles, c’est sûr, mais elles sont toutes occupées désormais par des magasins de souvenirs, des restaurants…
Déception.
Plusieurs bâtiments sont absolument à voir d’après les guides de voyage : des temples et le pont japonais. Les temples sont moins beaux que ceux que j’ai pu voir à Dalat. On n’a pas trop compris non plus l’intérêt que tout le monde porte au fameux « pont japonais ». Il est bien fait et très vieux (près de 500 ans), mais ça reste un petit pont de 20 mètres de long…
En fin de compte, ce qu’on a préféré est se balader le soir. La ville s’éclaire de belles lumières et les échoppes attrape-touristes ferment.
Le talent du photographe
La ville possède plusieurs musées, mais tous inintéressant d’après plusieurs routards rencontrés. En revanche, j’ai visité une superbe exposition photo de Rehahn. C’est un photographe français installé au Viêtnam depuis plusieurs années qui se passionne pour les différentes ethnies du pays (et il y en a un paquet !). Il est spécialisé dans les photos de portrait, toujours incroyablement réussies. Les visages transmettent une vraie émotion. Pour en voir plus sur son travail, cliquez ICI.
Évasion bucolique (j’adore ce mot)
Avec Azeez, on s’est également baladé dans les environs en vélo. Nous sommes allés sur l’île de Cam Kim, que l’on peut rejoindre désormais par un petit pont. Miracle : à seulement 10 minutes de la ville, on découvre la campagne et un calme total, sans aucun touriste. Les habitants voguent à leurs occupations, nous sourient quand on passe, les enfants font coucou… Le « vrai » Viêtnam comme on a pensé. On s’est arrêté manger dans un petit boui-boui où tout le monde était intrigué de notre présence. La nourriture était excellente et en quantité. Comme toujours, c’est dans les petits restos locaux qui ne payent pas de mine qu’on mange le mieux !
Même sur un petite île comme celle-là, on retrouve les affiches de propagande du parti communiste, au pouvoir depuis la fin de la guerre. Il y en a partout au Viêtnam, avec des slogans politiques (hypothèse car je ne peux pas lire ce qui est écrit..!).
Heureusement, on mange bien !
A part ça à Hoi An… Et bien pas grand chose ! Il n’a pas fait très beau donc nous ne sommes pas allés voir la plage. On a décidé de glander du coup, et surtout manger ! On a passé pas mal de temps dans les petits restos à tester les spécialités locales (et parfois un peu moins locale comme un burger !). Également une petite après-midi dans une salle de billard avec des vietnamiens, mais j’ai perdu donc pas bien !
Hoi An est une bonne étape pour se reposer et prendre son temps tout simplement. Après avoir enchaîné les visites et bus de nuit, c’est ce dont j’avais besoin. J’y suis resté 3 nuits et c’est la bonne durée je pense.
Départ demain avec Ryan pour un petit roadtrip en moto pour aller à Hué !
3 commentaires
De Hoi An à Hué en moto par le col des nuages - Y a qu'à rêver · 14 décembre 2018 à 18h05
[…] Ryan, rencontré à Hoi An, on a décidé de faire le trajet en moto pour rejoindre Hué. Il est évidemment possible de le […]
Le Viêtnam sème de la joie, pas que du riz - Y a qu'à rêver · 14 décembre 2018 à 22h32
[…] ai loué souvent mais l’un des plus beaux trajets aura été celui en moto entre Hué et Hoi An, deux villes sans trop d’intérêts à part se reposer ! La route longeant la côte en […]
De la joie et de la fraîcheur à Dalat - Y a qu'à rêver · 29 décembre 2018 à 13h13
[…] Le lendemain, rien..! Belle grasse mat’ pour me reposer avant le long trajet qui m’attend jusqu’à Hoi An. […]