« I shall be gone and live or stay and die »
Shakespeare
C’est reparti pour un périple ! Ça me fait tellement plaisir de reprendre ce blog ! Direction l’Asie cette fois, et le Népal comme 1er pays. En tant qu’amoureux de la montagne, j’avais hâte d’être dans ce pays. Avec Kathmandu, la capitale, comme 1ère ville.
Bien arrivé !
Le trajet en avion Paris – Delhi et Delhi – Kathmandu s’est bien passé. Je redoutais un peu la perte de bagage durant le transit d’après la légendaire organisation indienne et népalaise. Mais non, tout est arrivé à bon port. Ça a été long mais j’ai fait la causette avec pas mal d’autres personnes : des françaises allant au Népal et que j’ai revu à Kathmandu par la suite, 2 français allant en Inde… Et dans l’avion, assis à côté de deux argentins ! On a pas mal parlé de l’Amérique du Sud évidemment. Il manquait plus que le mate et ça aurait été parfait !
Première impression dans le taxi pour aller à l’auberge : c’est le chaos cette ville et ultra polluée ! Bruyant, aucune règle de circulation, des klaxons, ça déboule de partout. Ahah, ça m’avait manqué cette organisation et ce bordel !
Très bon marché et bonne bouffe !
La nourriture me plaît pour l’instant (même si je déprime déjà à l’idée de bouffer du riz pendant des mois…). C’est relevé et épicé, mais moins que je ne le pensais. Ça arrache parfois, mais c’est bon ! Le fameux Dal Bhat est incontournable (riz, lentilles, curry de légumes). Et beaucoup de cuisine tibétaine (beaucoup de tibétains ont émigré au Népal) : les fameux momos, des sortes de raviolis avec des légumes ou viandes à l’intérieur. C’est assez similaire aux empanadas d’Argentine ou du Chili. Et c’est pas cher en plus, environ 1 euros les momos !
Rien n’est cher apparemment. Les lits en dortoir sont entre 3 et 5 euros pour les 1er prix. Mais je n’avais pas choisi la meilleure auberge : ultra bruyant et les népalais se lèvent très très tôt. A partir de 5h, il y a déjà de la circulation et un bruit monstre dans les rues.
Comme 99% des routards, j’ai logé dans le quartier de Thamel. C’est très touristiques, avec agences, restos et auberges qui se succèdent sur ce petit périmètre. Et plein de rabatteurs qui essayent de te vendre des tours (ou de la marijuana si les tours ne t’intéressent pas). Rien de très intéressant donc.
On remarque vite que c’est très pauvre comme pays (le 15ème au monde il me semble). Dans Kathmandu, il y a encore des routes non bitumées par exemple.
Il faut dire que les Népalais et les infrastructures ont bien souffert du tremblement de terre de 2015, avec des pertes et dommages immenses. La reconstruction demandera beaucoup de temps.
Durbar Square
En témoigne Durbar Square, place mythique de la ville. Coup de chance, j’y suis allé le seul jour gratuit de l’année, sans le savoir. Il y a encore de très beaux temples mais beaucoup ont été totalement détruits ou très endommagés.
Ce qui m’a surpris est la ferveur des Népalais pour la religion bouddhiste. Beaucoup étaient à Durbar Square pour prier, y compris des jeunes. Je ne connais pas les principes et subtilités de cette religion, mais ça a l’air plutôt intéressant.
Monkey Temple
On constate cette même ferveur au Monkey Temple (ou Swayambhunath). Comme le nom anglais l’indique, beaucoup de singes à ce temple.
Beaucoup de Népalais faisaient le tour de la stûpa par la droite (interdit de le faire par la gauche) en faisant tourner les moulins à prière, contenant chacun un texte sacrée. Leurs croyances m’ont vraiment impressionné durant ces quelques jours.
J’y suis resté 3 heures à me balader, admirer la vue sur Kathmandu, et pour entendre la prière des moines à 15h.
Une misère bien visible
La route pour aller au Monkey Temple est intéressante à faire en marchant. On passe par les quartiers pauvres de la ville, là où vivent les intouchables (la caste la plus basse). Je n’arrive pas à accepter cette misère et à « passer outre ». L’unique photo que j’ai osé prendre me plaît beaucoup. Pas un beau paysage évidemment, mais un gamin jouant au cerf-volant dans les détritus au bord du fleuve. Même les pieds dans la merde, on garde espoir et rêve de s’envoler…
Les vaches, c’est sacrée !
Durant ce trajet, j’ai aussi vu des vaches marcher en plein milieu de la route. C’est un animal sacrée pour les bouddhistes et hindous (pas de steak en Asie, ou du buffle alors !). En témoigne un népalais qui essayait d’orienter une vache avec son scooter vers le trottoir. Il a vu que j’étais amusé de cette scène et il est venu me causer. Je lui ai expliqué que chez nous, ce n’est pas courant de voir des vaches dans la rue, et encore moins dans la capitale. Il était super sympa et vu qu’il ne vivait pas du tourisme, il n’essayait pas de me vendre un tour ou une visite guidée… Je lui ai payé une bière dans un petit boui-boui du coup.
Le joyeux bordel des quartiers sud
En se perdant la ville (quartier au sud de Thamel), on trouve de petits temples à des coins de rue, coincés entre deux immeubles en piteux état. Il est difficile de marcher dans les ruelles de ces quartiers au vue de la densité de personnes ! On est tous au coude à coude, entouré par les petits étalages des commerçants, et les motos qui essayent de se frayer un chemin à travers cette marée humaine. Il ne faut pas être agoraphobe pour se promener ici !
Voilà pour mes visites à Kathmandu. Je n’ai pas tout fait, notamment les villes dans la vallée proche de la capitale, mais j’y reviendrai pour prendre mon avion. Et le bruit infernal de cette ville, et la difficulté à dormir dans mon auberge, m’ont poussé à partir vite !
Je prends donc le bus le 29/09 pour Pokhara, deuxième plus grande ville du pays avec 250 000 habitants. Les bus partent tôt le matin, vers 7h. Ils font chié ces népalais à se lever aussi tôt. Mon premier trajet du voyage, et ça s’annonce sport !
Direction donc Pokhara pour aller trekker dans l’Himalaya ! (je rêvais tellement de dire cette phrase !!!)
5 commentaires
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[…] m’emmerde ! C’est plus encadré qu’une sortie scolaire ! Marcher 2 heures dans Kathmandu à la recherche d’un bus, dont je n’étais même pas sûr de l’existence parfois, […]
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[…] premier, je suis allé avec Mathilde à Bhaktapur, à une dizaine de kilomètre. Kathmandu s’est tellement étendue qu’on ne remarque même plus qu’on change de ville. Une […]
Voyage au Népal : l'Himalaya dans toute sa splendeur - Y a qu'à rêver · 18 décembre 2018 à 15h32
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