Fethiye est une ville située sur la côte méditerranéenne de la Turquie, au sud du pays. La côte y est magnifique avec des plages idylliques et les montagnes en arrière-plan. De quoi bien s’occuper !

Trajet depuis Pamukkale

J’ai fait la route avec Léo. Première fois du voyage que je ne roule pas seul, comme lui. Peu après le départ, on s’arrête faire le plein à une station-service. Le pompiste nous offre le thé. Ça devient une habitude qu’on m’offre du thé dans ce pays !

A Acipayam, on quitte la route principale, direction les montagnes ! Le vent est fort mais le paysage magnifique.

Route montagnes Fethiye

Très peu de circulation, des virages à gogo… Parfait ! On fait une pause déjeuner dans un petit restaurant au milieu de nulle part. Le jardin est relaxant avec un ruisseau qui passe. Ça donne envie de faire la sieste, mais on résiste et on repart !

voyage moto turquie

On arrive finalement à Fethiye vers 15h30. On est resté les trois nuits à Sakura Hostel.

Visite de la ville

Dès notre arrivée, on part marcher un peu dans la ville. Notre auberge se trouve juste à côté de Umbrella Street, surnommée ainsi en raison des parapluies.

Umbrella Street

On était juste à côté aussi du marché aux poissons, qu’on a découvert seulement le dernier soir pour le dîner. Dommage, j’y serai bien allé tous les soirs !

A part ça à Fethiye, on est monté au château, histoire d’avoir une vue de la ville et de sa baie.

Château Fethiye

Un peu plus loin se trouvent les tombes lyciennes, construites à même la montagne.

De là aussi la vue sur la ville et la mer est pas mal du tout !

Tombes Fethiye

On a été surpris de voir autant de gros bateaux et yachts dans le port de Fethiye. Il y a de l’argent par ici !

Fethiye est une ville très animée. On est allé deux soirs boire une bière (ou plusieurs) sur une place près de la mer, et à chaque fois beaucoup de monde à se balader.

Il y a aussi eu un concert le deuxième soir du groupe de rock turc Gripin. Chose surprenante : quand ils chantent, le visage d’Atatürk défile sur l’écran géant derrière. Atatürk est le fondateur de la République de Turquie en 1923, il y a un siècle tout juste.

concert fethiye
Le tour de la péninsule de Fethiye à pied

Le deuxième jour, je me motive à faire une randonnée. Léo a des trucs administratifs à faire avant d’aller conduire en Iran, donc je pars marcher seul.

Depuis l’hôtel, je longe la mer jusqu’à atteindre les chantiers navals de Fethiye. Je suis curieux et j’observe un peu comment ils font. Un beau métier charpentier pour les coques de bateau en bois !

Péninsule Fethiye

La randonnée consiste à faire le tour de la péninsule de Fethiye en suivant la petite route. Très peu de circulation, donc ça reste agréable.

Rapidement, la route monte un peu et offre de beaux points de vue sur la mer et les montagnes qui encerclent la ville.

Je passe par de nombreuses petites criques mais si près de la ville, certaines sont privatisées par des hôtels de luxe. Quel dommage ! Quand ce n’est pas un hôtel, un restaurant a posé beaucoup de transats sur le sable pour attirer les touristes. Du coup, aucune plage n’est sauvage.

Mais ça n’empêche pas de trouver de jolis coins pour autant !

Péninsule Fethiye hiking

Je rencontre un turc ayant vécu en Russie. On communique dans un mélange d’anglais et de russe, alors qu’on est français et turc. Une drôle de situation ! Encore une fois, il m’offre des trucs à manger. Vraiment sympas les turcs !

Péninsule Fethiye

Je fais ma pause déjeuner près de la baie de Boncuklu, réputée comme la plus belle de la péninsule. Je confirme !

Boncuklu koyu

Hélas, là aussi les restaurants ont posé des centaines de transats sur la plage. Je me trouve un coin plus calme pour manger, en suivant un petit chemin qui m’a mené en haut de la pointe qu’on voit sur la photo ci-dessus. La couleur de l’eau était vraiment paradisiaque !

Boncuklu koyu

Je retourne à l’auberge vers 15h30, après 20 kilomètres de randonnée. J’avais commencé tôt pour éviter les fortes chaleurs. Belle journée !

Kayaköy

Le lendemain, on prend les motos avec Léo pour aller au village fantôme de Kayaköy, à seulement 10 km de Fethiye. Mais avant, on fait un petit détour au garage Moto Kup10 pour acheter de la graisse de chaîne. L’endroit est tenu par Deniz, une jeune femme motarde qui conduit des motos sportives (Suzuki GSXR750 et Honda CBR). On ne s’attendait pas à ça en Turquie, c’est cool ! Elle nous offre le thé, un porte-clé et un tour de cou ! On prend la route ensuite pour aller à Kayaköy.

Kayaköy

A la suite de la première guerre mondiale et de la guerre gréco-turque, les populations chrétiennes de Turquie sont massacrées ou expulsées. Ça a été le cas du village de Kayaköy qui a vu ses habitants disparaître. Ça fait bizarre de voir autant de maisons en ruine sur ces collines verdoyantes.

Kayaköy
Öludeniz

Après une heure de visite du village fantôme, on reprend la route pendant 10 km pour arriver à la plage de Öludeniz, régulièrement classée parmi les plus belles du monde !

Ölüdeniz

On se baigne dans cette eau turquoise. Mais le problème, c’est qu’une fois baigné, je suis incapable de rester sur la plage. Après 20 minutes, je m’emmerde et faut que je bouge. Je repère un chemin de rando sur maps.me pour aller à un belvédère. 5km A/R avec un bon dénivelé, donc parfait pour occuper un peu. Léo préfère rester sur la plage.

Après 45 minutes, j’arrive au belvédère le plus haut, d’où on voit le lagon de Öludeniz, la mer, les montagnes… Impressionnant !

Ölüdeniz

Je comprends mieux la notoriété de cet endroit devant un tel paysage ! Dommage que le village soit devenu une station balnéaire très moche avec que des restaurants, des hôtels et des agences de parapentes.

Ölüdeniz

Je redescends ensuite. Une fois revenu au niveau de la route, il me reste 1,5 km à faire pour rejoindre Léo. Je fais du stop et un jeune en scooter s’arrête. Il bosse sur le bateau d’un hôtel mais la journée est finie plus tôt que prévu. Il ne fait pas assez beau et il y a des vagues, les clients ont été malades !

Retour à Fethiye vers 18h !

Je quitte la ville le lendemain matin, en direction de Kaş. J’ai bien apprécié mes trois jours à Fethiye. Un peu déçu par la ville car je m’attendais à quelque chose de plus authentique, mais les alentours sont vraiment jolis et valent le déplacement !


1 commentaire

Konya : la ville sainte de Turquie - Y a qu'à rêver · 27 mai 2023 à 15h32

[…] de même. En effet, on a l’impression de changer un peu de pays par rapport à Istanbul ou les villes de la côte. Un exemple tout bête : à Konya, impossible d’acheter une bière dans un restaurant ou […]

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