Divriği est un village de montagne situé à 1200 mètres d’altitude dans l’Anatolie Centrale. Encore à l’écart du tourisme, c’est une étape superbe lors d’une traversée de la Turquie !
Avant de parler de Divriği, je tenais à remercier tous les lecteurs de mon blog. En mai 2023, plus de 5 000 personnes ont consulté yakarever, c’est le record depuis la création ! Merci !
Le trajet depuis la Cappadoce
Depuis Ortahisar, où on a passé notre dernière nuit en Cappadoce, il faut compter 400 km. Le trajet se fait principalement sur une 4 voies en bon état, très roulante et donc rapide. Comme toujours en Turquie, il est compliqué de savoir les limitations de vitesse vu que ça change sans arrêt. Il n’y a pas beaucoup de contrôles radars cependant, ils préfèrent mettre des fausses voitures de gendarmes avec le gyrophare sur le bord des routes. Ça parait con mais ça fait ralentir car au loin on se fait tous avoir et on freine !
Les 70 derniers kilomètres, après le village de Kangal, sont magnifiques. La route de montagne est assez large pour pouvoir conduire en profitant du paysage sans devoir fixer la route sans arrêt. On entre dans de belles vallées avec des collines bien vertes et des montagnes enneigées. Magnifique !
On arrive à Divriği vers 16h30, après 7 heures de trajet en comptant les pauses. Premier hôtel : complet. Deuxième hôtel : complet. Bordel, que se passe-t-il dans ce village aujourd’hui ?! Finalement, le troisième est le bon (Otel Ninni) pour un peu plus de 10 euros chacun la nuit.
Après quelques recherches, on trouve le seul café de la ville où on peut boire une bière. On est sauvé !
Divriği, petite ville de montagne
Divriği est un village d’environ 15 000 habitants, encore à l’écart du tourisme. Pourtant, la municipalité essaye de promouvoir la localité en restaurant des bâtiments.
Par exemple, la Grande Mosquée de Divriği, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, est en cours de rénovation. On n’a donc pas pu la visiter hélas, mais elle paraissait splendide. Sa particularité, hormis la taille, est d’avoir un ancien hôpital psychiatrique collé à elle.
Un autre bâtiment d’époque est le hammam. Celui-ci est toujours utilisé.
On a bien apprécié se balader au hasard dans le village. Les habitants sont chaleureux et curieux, même si personne ne parle anglais. On se débrouille comme on peut pour se comprendre !
Le château de Divriği
Le lendemain matin de notre arrivée, on monte au château qui domine Divriği.
Celui-ci aussi est en cours de restauration, mais on peut tout de même y entrer sans problème et gratuitement. La vue sur Divriği est superbe avec le montagnes derrière.
De l’autre côté, on voit un canyon avec une rivière qui serpente. Vraiment un beau spot ce château pour admirer les paysages !
Direction le Kurdistan
Suite à ces visites, il est 11h et on décide de quitter Divriği. Le village est charmant, les habitants très sympas, mais on va tourner en rond car pas beaucoup de choses à faire non plus !
On retourne à l’hôtel faire nos sacs, il fait beau. On redescend 15 minutes après, coup de tonnerre et gros nuages ! Bon, les sacoches sont prêtes, on y va et on verra bien !
Les 80 premiers kilomètres se font sous la pluie. Même avec cette météo pourrie, les paysages sont splendides avec des vallées, des montagnes, des campements de bergers… Je n’ai pas fait de photo par contre car la pluie n’incitait pas trop à s’attarder !
Lors du passage d’un col à 1 640 mètres d’altitude, un énorme coup de tonnerre éclate, des éclairs et de la grêle ! Des conditions superbes pour conduire une moto en montagne..! On fait une pause à la première station-service qu’on croise pour se mettre à l’abri.
Heureusement, ça se calme après 30 minutes. On poursuit encore 100 km jusqu’à la ville de Elâzığ. Nous voici dans la grande région du Kurdistan ! J’ai une affection particulière pour les Kurdes, après le séjour incroyable que j’avais vécu dans le Kurdistan Iranien.
Elâzığ est une grande ville d’environ 200 000 habitants. Les locaux ne sont pas habitués à voir des touristes ! Ils se demandent ce qu’on fait par ici ! Bon en vrai, il y a rien de spécial à voir dans cette ville, on s’est juste promené dans le centre. Mais on aime bien ce genre d’ambiance, loin du tourisme de masse qu’on peut voir ailleurs.
On repart dès le lendemain matin, toujours plus à l’est du pays !
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