Le château de Bran est situé en Transylvanie. Souvent associé à Dracula, il suscite la curiosité de nombreux touristes ! J’ai pu le voir en effectuant le trajet de Brașov jusqu’à Curtea de Argeș.
Le château de Bran
Je quitte Brașov vers 9h30 en moto. Après une trentaine de kilomètres sur une route empruntée par de nombreux camions, j’arrive à Bran.
Des voyageurs qui étaient à mon hostel de Brașov y étaient venus en bus la veille. Ils avaient halluciné sur le nombre de visiteurs ! Les roumains tiennent à leur patrimoine et visitent beaucoup leur pays. Tant mieux pour eux, mais tant pis pour le calme !
Cependant, un lundi matin, je n’ai pas été emmerdé. C’est le moins que l’on puisse dire puisque le château est fermé une demi-journée par semaine, et c’est le…lundi matin évidemment.
Je le savais mais le retour des autres voyageurs étaient plutôt négatifs : l’entrée est chère (le propriétaire joue sur le business lié à Dracula pour attirer et faire payer les foules !) et l’intérieur est quelconque. Rien à voir avec le bel intérieur du château de Peles paraît-il.
Mais le château de Bran était situé sur mon trajet de toute façon alors j’ai fait un stop, grimper la colline en face et fait une photo !
Une histoire bidon
Dracula est un roman de Bram Stocker, inspiré par Vlad III l’Empaleur. Ce dernier a été le prince de Valachie (une région de Roumanie) au 15ème siècle. Outre l’Empaleur, son autre surnom était Dracula (« fils du Diable »). Des surnoms qui donnent envie de le côtoyer et de l’inviter à une petite fête, non ?
Mais évidemment, la fiction dépasse totalement la réalité. Vlad III n’était pas un vampire sanguinaire. Bien sûr, il a probablement fait empaler des hommes, mais à l’époque ça ne devait pas être si anormal dans ce coin du monde !
Le pire, c’est qu’il n’a probablement jamais résidé dans ce château ! Bram Stocker s’est simplement inspiré du lieu pour son roman, ni plus ni moins.
Aujourd’hui, tout un tourisme s’organise autour de ça avec des restaurants et des hôtels partout dans le village. Beaucoup mentionnent Dracula sur leurs devantures.
Bref, de nombreux sites de voyage mentionnent le château de Bran comme un incontournable d’un voyage en Roumanie. Mouais, au vu de l’Histoire et du château lui-même, c’est surfait je pense !
Les routes de Transylvanie
Pour en revenir au trajet, l’étape du jour relie Brașov à Curtea de Argeș. Les deux villes sont distantes de 135 kilomètres. Le GPS annonce 2h45 de route : ça signifie qu’il y a des virages à gogo dans les routes de montagne (ou alors que l’état des routes est catastrophique !).
Peu après Bran, il y a de jolies vues depuis un belvédère au-dessus du village de Moieciu de Jos. C’est la Transylvanie comme je me l’imaginais : des collines, des forêts et des nuages (car si c’est autant vert, c’est bien qu’il doit pleuvoir des fois, alors que jusqu’à présent je n’avais eu que du soleil ici !).
Je suis surpris par la circulation qu’il y a en Roumanie. Peu de routes où je suis tranquille ! C’est tous les jours les départs en vacances ou quoi ?!
(la photo ci-dessous n’est la mieux pour illustrer ces propos, je vous l’accorde !)
Les nuages donnent une atmosphère spéciale à ces terres sauvages peuplées par les ours, les lynx… Sans oublier les Hommes évidemment !
Les 40 derniers kilomètres se font sur une route qui secoue ! Pas très agréable mais c’est le prix à payer pour découvrir une Roumanie rurale. Je croise des charrettes et un grand troupeau de moutons. Les bergers me saluent en essayant de me libérer un passage entre leurs brebis.
Curtea de Argeș
J’arrive à Curtea de Argeș en début d’après midi. Pour 16 euros, j’ai un logement deux étages avec chambre, salle de bain, cuisine… Le bon plan !
La ville s’étire le long de la rue principale. Ce n’est pas une destination touristique mais d’ici part l’une des plus belles routes au monde : la Transfăgărașan. En tant que motard, c’est LE truc que je voulais faire en venant en Roumanie ! J’ai organisé mon périple autour de ça et demain devrait être la journée parfaite pour la météo !
A Curtea de Argeș, j’ai juste visité le Monastère, considéré comme l’un des plus beaux du pays.
Et une promenade près d’un lac où un papy pêchait, abrité du soleil par un petit parapluie rose de princesse (la scène était marrante à voir !).
Comme presque tous les soirs en Roumanie, je cuisine pour le dîner. Le coût de la vie est plus élevé que je l’imaginais alors j’essaye de faire attention !
J’attends impatiemment le lendemain pour conduire la Loca dans les montagnes !
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La Transfăgărașan : la route mythique de Roumanie en moto - Y a qu'à rêver · 4 octobre 2023 à 12h02
[…] suis prêt à partir de Curtea de Arges vers 9 heures. Au préalable, j’ai pris soin de remettre ma doublure thermique dans le […]