Brașov est une ville de Transylvanie en Roumanie. J’y ai découvert une ville vivante avec un très beau centre historique, entourée de collines boisées.
La bonne adresse
Après ma visite du château de Peleș, j’ai rejoint la ville de Brașov. Comme dit dans le précédent article, l’arrivée dans la ville pourrait s’apparenter à n’importe quelle ville française à s’y méprendre : Carrefour, Décathlon, Intersport, Leroy Merlin, Brico Dépôt, Orange … Les grandes enseignes françaises sont bien présentes !
D’ailleurs, moi qui imaginais arriver dans un village, j’ai été surpris ! Brașov est en fait une grande ville de plus de 200 000 habitants, porte d’entrée des Carpates et de la Transylvanie.
J’ai choisi de loger à Zozo Hostel. Pas l’auberge la moins chère (près de 20 euros le lit en dortoir !) mais assurément la plus relax avec un grand jardin où je peux garer la moto, l’intérieur de la maison tout en bois et une cuisine bien équipée. De plus, le dortoir est bien pensé et confort.
En arrivant, je fais quelques vérifications de la moto et je m’aperçois que le niveau d’électrolyte de ma batterie a bien diminué. Ça faisait un moment que je n’avais pas contrôlé ça, et sûrement que le garage à Batoumi ne l’a pas fait non plus… Mais cela tombe pas trop mal car il y a un vendeur de batteries voitures à 400 mètres d’où je suis ! J’y emmène la mienne et l’ancien qui tient la boutique me fait le plein d’électrolyte. Il va falloir que je surveille ça tout de même, pour être sûr que ce n’est pas la batterie qui déconne, ou le régulateur à nouveau !
La colline Tâmpa
Le lendemain matin, pour ma première journée complète sur place, je pars grimper la colline Tâmpa qui domine la ville. Plusieurs chemins sont possibles : je suis monté par le jaune et redescendu par le rouge.
Un grand panneau au début indiquait la présence d’ours brun et de lynx dans ces forêts. Je repars de là en ayant vu un écureuil… Une sorte d’ours en minuscule, non ?
Après 45 minutes de grimpette, j’arrive en haut de la colline Tâmpa. Y a pas à dire, la vue sur Brașov et les collines boisées de Transylvanie est superbe !
Je reste une petite heure là-haut. En zoomant avec l’appareil photo, je vois nettement le centre historique par où je vais arriver en empruntant le chemin rouge et que je vais visiter le reste de la journée.
Le quartier Schei
Mais pas trop vite ! La descente de la colline Tâmpa se termine au niveau des remparts qui entouraient la ville. Une longue promenade y a été aménagée et beaucoup de locaux s’y baladent en ce samedi matin.
En les imitant, je finis par arriver à un superbe club de tennis. Plusieurs entrainements ont lieu, dont une fille qui a un niveau impressionnant. J’ai fait le curieux et je suis resté à regarder, ça m’a rappelé ma jeunesse (la phrase de vieux de dire ça…!).
Puis direction un grand clocher que j’aperçois au loin (pas si loin en fait). Il s’agit de l’église Saint-Nicolas avec beaucoup de personnes qui attendent devant la porte pour la messe, dont des jeunes.
Juste à côté se trouve un petit bâtiment soigneusement entretenu : la première école de Roumanie.
Le centre historique de Brașov
A quelques centaines de mètres trônent les portes d’entrées du centre historique de Brașov : la Porte Catherine pour les piétons et la Porte Schei pour les voitures.
Plus bas dans la rue, je passe devant une synagogue, la Beth Israël. Mais elle est fermée le samedi et je n’y serai pas rentré de toute façon : la vue de tous les drapeaux israéliens ne m’inspirent rien de bon !
Une curiosité retient mon attention à quelques dizaines de mètres : la Strada Sforii. Il s’agirait de la plus étroite rue d’Europe avec un mètre de large. Faut pas avoir fait un gros gueuleton avant d’y aller, sous peine de ne pas passer !
Moins discrète que cette rue, l’Église Noire est visible de partout. Hélas, il faut payer pour entrer à l’intérieur. C’est le reproche que je fais pour l’instant à la Roumanie : tout est payant, et pas donné en plus, y compris les monuments religieux (où ils sont tous gratuits en Arménie ou Bulgarie par exemple ; il y a des orthodoxes avec le sens du business plus ou moins développé !).
Cette église donne sur la place emblématique de Brașov, la Piata Sfatului. Elle est très animée et les terrasses des restaurants sont remplies !
Tout comme la rue piétonne principale de Brașov, la Strada Republicii, avec ses nombreux magasins et restaurants.
Vous trouvez aussi que ça fait un peu rital tous ces noms ?! En Roumanie, je m’attendais à entendre une langue d’origine slave, comme la plupart de leurs voisins, mais il n’en est rien ! Le roumain vient en grande partie du latin et ressemble fortement à l’italien je trouve.
En me baladant au hasard dans toutes ces rues, je finis par avoir fait le tour. Je sors donc des remparts par l’autre côté duquel je suis arrivé.
La Tour Blanche et la Tour Noire
Un grand escalier permet de rejoindre la Tour Blanche, faisant face à la colline Tâmpa. La vue y est différente et beaucoup moins haute, mais jolie aussi !
Un sentier part entre les arbres et continue de monter dans la colline.
Celui-ci arrive peu de temps après à la Tour Noire, dans le même style que la Tour Blanche (ils voyaient la vie en noir et blanc à l’époque pour donner les noms…). L’intérieur de ces tours n’est pas accessible, on peut juste admirer la vue depuis la base.
La citadelle de Brașov
Pour conclure mes visites de la journée, je monte à la Citadelle de Brașov, à 15 minutes à pied du centre historique. Au pied de la colline se trouve une belle église blanche, la Buna Vestire.
Hélas, la Citadelle est fermée aux visites et les arbres bouchent la vue sur l’horizon.
Je trouve juste une petite lucarne par où je vois la ville nouvelle avec ses immeubles et la grande cheminée d’usine. Ça fait moins rêver que le centre historique !
Le Canyon des 7 échelles
Le lendemain, je pars avec la Loca à un canyon situé à une dizaine de kilomètres. A 10h, je suis à l’entrée et commence à marcher.
J’ai laissé mon blouson moto juste posé sur la selle pendant que je suis parti en rando. Il coûte plus de 200 euros mais j’ai confiance ! La veille, en plein centre-ville, j’ai vu une voiture décapotable avec des lunettes et un sac sur le siège et personne n’y touchait.
Après 45 minutes de marche dans la vallée, j’aperçois l’entrée du canyon. Payant, évidemment.
J’avais lu sur les avis google que l’endroit pouvait être envahi de visiteurs et qu’il était nécessaire d’attendre jusqu’à une heure pour atteindre les échelles. Je ne voulais pas vivre ça, d’où la raison de mon arrivée dès l’ouverture du site !
Pendant une petite heure, il faut grimper aux échelles pour s’enfoncer dans le canyon. Une échelle fait 15 mètres mais la plupart font environ 5 mètres. Je m’attendais à bien plus !
Le canyon est joli avec des cascades, étroit par endroits, des arbres tout en haut… Ce n’est pas extraordinaire mais ça fait une sortie sympa !
Au bout du canyon, un autre chemin permet de rejoindre le départ afin d’éviter que les gens ne se croisent dans les échelles évidemment.
J’ai repéré une colline et décide d’y monter. Il n’y a pas de chemin et quelques rochers à escalader mais ça m’a mis en appétit de grimper à ces échelles ! Beau paysage en haut avec les grandes falaises en face.
En retournant vers le parking, je croise de très nombreuses personnes. Je suis soulagé d’être arrivé tôt afin de ne pas découvrir ce lieu avec autant de monde !
Brașov, une belle ville à vivre !
A 13h, je suis de retour à mon hostel et peux profiter de l’après-midi pour me reposer et prévoir un peu la suite de ma route en Roumanie !
Ainsi, je quitte Brașov le lundi 2 au matin (déjà le mois d’octobre…!). J’ai bien aimé cette ville, notamment grâce aux collines qui l’entourent (il y a même des stations de ski pas très loin !). Encore une fois, je suis surpris par la modernité des villes roumaines et leur propreté. J’imagine bien qu’il y a des coins reculés plus pauvres mais pour l’instant de ce que j’en ai vu, la Roumanie est une sacrée surprise !
Brașov doit être une ville cool à vivre je pense aussi. Pas trop grande mais avec tous les commerces nécessaires, beaucoup de cafés et bars, une population qui semble dynamique… Il y a tous les ingrédients nécessaires !
1 commentaire
Timișoara, capitale européenne de la culture et ville révolutionnaire - Y a qu'à rêver · 12 octobre 2023 à 20h46
[…] d’électrolyte avait à nouveau fortement diminué, alors que j’avais fait le plein à Brasov. Sur l’autoroute, je n’ai pas dépassé les 100 km/h (pas au-dessus de 5 000 tr/min) […]