Kaş et Patara sont situées sur la côte méditerranéenne de la Turquie, entre Fethiye et Antalya. Deux endroits magnifiques avec des plages de rêves et une belle route qui longe la côte !

Départ matinal

Déjà, il s’agit de partir tôt de Fethiye pour éviter la chaleur de l’après-midi. Je commence à subir un peu avec le blouson, le pantalon, les bottes moto… Mais bon, ma petite chute en Macédoine du Nord a bien démontré l’importance de ces protections !

Ainsi, dès 9h, la Loca ronronne et c’est parti. Le trajet n’est que de 110 km aujourd’hui mais avec quelques arrêts en chemin.

Le premier se fait après 50km aux ruines de Xanthos. Enfin, ça c’était l’idée mais mon GPS m’a fait arriver par un chemin annexe. J’ai ainsi évité la billetterie sans faire exprès, promis ! A la fois c’est pas plus mal car ce site ne m’a franchement pas convaincu. Ce qui m’a le plus marqué est le nombre de serres autour du site. Les vallées sont recouvertes de culture sous serres, c’est impressionnant !

Xanthos
Patara : la longue plage de Turquie

Une dizaine de kilomètres plus loin, nouvel arrêt. A ce rythme là, je ne suis pas rendu ! Mais cette fois-ci, cet endroit a été chouette.

Patara a été un port, comme Éphèse par exemple. La cité était la capitale d’une grande province.

Ils avaient plutôt bien choisi l’emplacement du site : entouré de collines, de champs et la mer… Pas mal du tout !

Patara ruines

Depuis une des collines sur le site, celle juste derrière le théâtre précisément, on peut y voir la longue plage de Patara.

Patara beach

Elle n’est pas très loin à pied mais je suis en sueur. Marcher dans le sable avec les bottes va m’achever je pense alors je reprends la Loca pour rejoindre le parking de la plage à un peu moins de 1km.

La plage de Patara est sauvage et protégée par des dunes de sables. Il n’y a pas de construction aux alentours hormis un petit phare. De plus, des tortues viennent y pondre leurs œufs. Ainsi la plage est interdite de 18h à 8h pour éviter de perturber les animaux.

Pour éviter la foule, l’accès à la plage est payant (le même ticket que pour les ruines). C’est dommage de rendre une plage payante mais si ça permet de protéger la faune, c’est un moindre mal…

Patara beach

Après 1h30 de visite à Patara et trois litres de sueur en moins, je reprends la route !

Patara
De Kalkan à Kaş

Depuis Patara, je rejoins rapidement la ville de Kalkan, qui dévale des collines jusqu’à la mer.

Kalkan

A partir de là, c’est une trentaine de kilomètres de pur bonheur à conduire ! En effet, la route serpente le long de la mer, bloquée contre les montagnes.

Kaş route

Des petites criques par-ci par-là ponctuent le trajet. En ce premier samedi des vacances turques, de nombreuses voitures sont garées un peu à l’arrache sur le bas-côté à l’approche de ces criques, à l’exemple de la plage de Kaputaş ! Faut avouer que ça me donne envie aussi d’aller me jeter à l’eau !

Kaputaş

J’arrive finalement à Kaş vers 13 heures. Je vais à une auberge conseillée par un autre voyageur, située tout au bout de la péninsule à environ 5 km du village. Pour 17 euros la nuit : dortoir propre, piscine avec vue sur la mer et les montagnes. Et un emplacement parfait pour le coucher de soleil, même pas besoin de bouger de la terrasse ! Que demander de mieux ?

Le nom de l’auberge : Sole’n Blu. Le seul point négatif est que sur la péninsule ne se trouve que des hôtels plutôt luxueux. Du coup, ça fait vraiment quartier bourgeois.

Sole'n Blu
Le village de Kaş

On m’avait bien vendu le village de Kaş. J’ai bien aimé, même si ce n’est pas vraiment authentique contrairement à ce qu’on m’avait dit. C’est une petite station balnéaire, mais plutôt low-cost. Il y a encore des bateaux de pêche dans le port et pas de gros yachts comme à Fethiye !

Kaş port

Il y a quelques rues piétonnes avec des cafés calmes, pas de bars avec de grosses enceintes. Bref, c’est plutôt relax comme atmosphère.

Petite randonnée

La journée a déjà été belle avec Patara et le trajet en moto, mais j’ai encore l’envie de découvrir. Je pars me balader un peu au hasard dans le but de prendre de la hauteur. La ville étant entourée de falaise, ça ne devrait pas être trop compliqué !

Kaş

Je pars en direction de l’Est sur une petite route qui grimpe. Un jeune turc en scooter passe par là et s’arrête spontanément en me demandant où je vais. Je n’en sais trop rien à vrai dire, je veux juste aller en haut ! Il me propose de m’y emmener, c’est sur sa route. Sympa !

Kaş

Et il me conseille de redescendre un peu de l’autre côté pour aller voir une plage. Je suis discipliné alors j’écoute les conseils qu’on me donne !

Kaş plage

Au retour, je trouve un autre chemin qui grimpe plus haut. Bonne pioche, le panorama sur Kaş et les montagnes est superbe !

Kaş

Je redescends au niveau de la mer, à un endroit où se trouve un héliport. Il n’a pas l’air beaucoup utilisé et du coup plusieurs visiteurs y viennent faire une photo de la baie de Kaş.

Kaş

Retour à l’auberge en fin d’après-midi pour une baignade rafraîchissante après cette journée fatigante !

Relax

Le lendemain, Léo, le motard français de Mayenne, me rejoint à l’auberge. Mais la météo n’est pas géniale : nuages, frais… On reste tranquille, ne sortant que pour déjeuner le midi. Le soir, vu que le village est loin, on cuisine. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait à manger !

Idem pour le surlendemain, on tourne en rond, on joue aux cartes avec des québecois… Bref, on s’emmerde un peu faut avouer !

Randonnée vers Phellos

Après deux jours à tourner en rond, il faut vraiment qu’on s’occupe ! La météo est toujours à l’orage et pluie dans les montagnes donc on reste à Kaş à nouveau. On décide de faire une randonnée vers les ruines de Phellos, sur les hauteurs au-dessus du village.

Les trois premiers kilomètres sont intenses, ça monte jusqu’à atteindre un drapeau turc planté au sommet.

Randonnée Kas - Phellos

On arrive ensuite sur un plateau, avec un troupeau de chèvres surveillées par deux chiens qui sont restés à distance heureusement.

Randonnée Kas - Phellos

Une fois au village de Çukurbağ, les ruines de Phellos ne sont plus qu’à trois kilomètres. Mais d’où on est, on voit bien qu’elles sont dans les nuages ! On préfère rester dans le village, se poser un peu, et revenir en stop vers Kaş.

Au final, on aura pris quatre voitures en stop dans la journée : une pour aller au départ de la rando et trois pour revenir. Le stop fonctionne plutôt bien en Turquie ! Mais comme partout dans le monde : c’est plutôt les voitures qui ne paient pas de mine qui s’arrêtent, les riches roulant en 4×4 ou berline ne s’arrêtant quasiment jamais…

On a eu droit de monter dans le beau camion Ford de Abdelkarim aux couleurs de la Turquie !

Randonnée Kas - Phellos
Besoin de bouger

Après quatre nuits à Kaş, j’ai besoin de bouger. J’ai envie de retourner dans l’intérieur du pays, loin de la mer et des stations balnéaires. C’était bien sympa cette semaine entre Fethiye et Kaş mais ça manque un peu d’aventure ces endroits !


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Le Canyon Köprülü et les Monts Taurus à moto - Y a qu'à rêver · 26 mai 2023 à 14h37

[…] je voyage depuis quelques jours m’accompagne à nouveau pour ce trajet. A 10h30, on quitte Kas. On est heureux de rouler à nouveau, après le mauvais temps des derniers […]

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