Khor Virap et Noravank sont deux monastères très connus d’Arménie, situés sur la route entre Erevan et Eghegnazor. Mention spéciale pour le premier avec la vue incroyable sur le Mont Ararat !
Après ma grosse journée à découvrir les environs d’Erevan, je poursuis ma route. Cette fois-ci, pas de retour à la capitale le soir. Je charge la moto et je décolle vers 7h15. Très tôt encore une fois mais il y a une raison et ça en vaut la peine, croyez moi !
Le Mont Ararat
La raison, la voici : voir le Mont Ararat parfaitement dégagé, sans les nuages qui arrivent tout le temps durant la journée. J’avais déjà vu ce mythique volcan du côté turc il y a quelques mois.
Tout au long des 40 kilomètres depuis Erevan pour aller à Khor Virap, je l’avais sur ma droite.
Un kilomètre avant le monastère de Khor Virap, je fais une pause au bord de la route pour immortaliser la vue magnifique.
J’ai mitraillé avec l’appareil comme rarement car c’est un paysage des plus photogéniques. Ce monastère sur sa petite colline, avec les champs et l’imposant Mont Ararat recouvert de neige éternelle en toile de fond. Rien à enlever, rien à ajouter !
Quelques centaines de mètres après, il y a une colline au-dessus d’un cimetière. D’ici, le monastère Khor Virap est parfaitement aligné avec le Little Ararat, le petit frère.
Le monastère Khor Virap
Je finis quand même par arriver au monastère après ces pauses photos. Il est 8h tout juste passé et les portes viennent d’ouvrir. Étant donné sa proximité avec Erevan, ce monastère attire les foules et il est judicieux d’y venir tôt. A l’ouverture, nous n’étions que 4 à visiter !
L’intérieur est assez sobre, comme les autres monastères et églises que j’ai vu en Arménie. J’aime bien ce style, c’est moins bling bling et ça fait plus authentique.
Ce n’est pas très grand et on en fait assez rapidement le tour. Je grimpe sur une petite colline juste à côté pour une autre photo du monastère.
Depuis les remparts, la vue est dégagée jusqu’au Mont Ararat. La frontière avec la Turquie se situe quelque part juste avant.
Après une heure sur place, je quitte le monastère. Mais je ne peux m’empêcher de refaire une pause sur le bord de la route avec la vue parfaite.
La Loca est jalouse, alors elle a aussi le droit à son heure de gloire sur la photo.
Route vers le sud
Je poursuis ma descente vers le sud du pays. Les paysages sont toujours aussi arides, avec la végétation brûlée par la chaleur de l’été. Mais le point positif, c’est que l’Arménie est un pays montagneux. C’est cool en moto avec les virages et les paysages sont vallonnées.
Le monastère de Noravank
Après une heure de trajet, j’arrive au monastère de Noravank, atteignable par une très belle route dans un canyon.
Quelques lacets à la fin pour rejoindre le monastère perché sur son promontoire rocheux.
Il n’y a pas foule. 4 ou 5 voitures garées sur le parking et basta. L’endroit est paisible. Les arméniens ont le don de construire leurs monastères dans des endroits magnifiques qui invitent à la contemplation.
Le sol de l’église est recouvert de pierres avec des inscriptions en arméniens. Ces inscriptions impossible à déchiffrer pour moi et ces vieilles pierres donnent l’impression qu’elles sont là depuis la création de l’univers !
Je m’assois à un banc à l’ombre d’un des rares arbres du secteur. Il y a des sentiers de randonnée dans les montagnes alentours mais vu la chaleur, je ne m’y aventurerai pas maintenant ! Je préfère rester paisiblement ici à regarder le paysage et le monastère Noravank.
Le petit village de Gladzor
Puis je rejoins tranquillement la ville de Eghegnazor (pas sûr de la prononciation !). J’y déjeune dans un petit restaurant et rejoins ensuite ma guesthouse (Shushan) dans un village plus haut dans la montagne, appelé Gladzor. Les rues sont en terre et tout paraît calme.
Je découvre une guesthouse comme je les aime : chez l’habitant, simple mais propre, gens accueillants…
Comme je le signalais dans l’article précédent, on trouve de la rouille partout en Arménie, y compris dans les petits villages !
Pas de grosse journée comme hier. Je passe l’après-midi à me reposer et ne ressors que vers 17h30 pour monter à une colline à un kilomètre de ma guesthouse. J’y avais vu une grande croix là-haut et me doutais que la vue y serait belle en fin de journée. Le village paraît comme une oasis avec les arbres qui contrastent avec l’aridité des environs.
Dîner à la guesthouse car pas de restaurant dans le village. Un festin ! Le père offre même la vodka faite maison. A 55 degrés, ça chauffe le gosier !
Cette région est aussi celle où est produite les meilleurs vins rouges du pays. Arméniens et géorgiens se disputent pour savoir qui a inventé le vin. On n’aura sans doute jamais la réponse, mais je retrouve ici la même culture qu’à Sighnaghi par exemple. Beaucoup de maisons ont leurs vignes et produisent leur vin en petite quantité. Une vraie tradition !
Passer l’après-midi et la nuit dans ce petit village a été une bonne idée ! Un petit havre de paix avant de reprendre la route !
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